dimanche 9 septembre 2012

Cartoons


Nous commençons l'année en reprenant le travail effectué lors du voyage à Londres en main dernier.
Il était demandé à chacun(e) de noter graphiquement — avec des légendes en anglais (captions) —, des anecdotes qui vous étaient arrivées ou des surprises observées et/ou vécues.

Ici, quelques exemples de "cartoons" et références.

  • Le site de Daryl Cagle, célèbre cartooniste américain

Les écoutes pratiquées pendant de longues années par le journal dominical News of The World sont à l'origine d'un scandale qui n'a pas fini de secouer le Royaume-Uni. Car cette affaire ne met pas seulement en lumière les habitudes infâmes d'un titre à sensations ; elle révèle les pratiques de corruption qui mettent en cause la police britannique et le monde politique, soumis à la puissance du groupe de presse de Rupert Murdoch.
L'heure est aujourd'hui à la critique  - un peu partout dans le monde, les dessinateurs s'en donnent à coeur joie.
Ouragan oblige, les rues de New York étaient quasiment désertes hier (le 28 août) ; les autorités avaient ordonné l'évacuation de dizaines de milliers d'habitants des zones les plus exposées, et fermé le métro et les aéroports. Mais finalement, Irène aura traversé la Grosse Pomme sans drame. L'ouragan a fait en revanche au moins 43 morts sur la côte Est des Etats-Unis, avant de se diriger lundi 29 vers le Canada. Les dégâts se chiffrent en milliards de dollars, en particulier dans le New Jersey et le Vermont, les deux Etats américains les plus touchés.
Les dessisnateurs participent, à leur manière, aux commémorations du 11 septembre 2001. Avec, parfois, un regard légèrement décalé…




Lancé le 17 septembre 2011, le mouvement des indignés de Wall Street ne faiblit pas. A l'instar de certains commentateurs, qui regardent avec condescendance ce rassemblement d'"enfants gâtés", certains dessinateurs font preuve de la même incompréhension.

Les derniers soldats américains encore en mission en Irak ont quitté le pays le 18 décembre, en catimini. L'amertume et le sentiment de gâchis dominent, tant le bilan de ces huit ans de présence dans ce pays est désastreux. Les Etats-Unis ont perdu près de 4500 soldats. 32 000 autres ont été blessés. 700 à 1000 milliards de dollars ont été dépensés.
Côté irakien, le bilan est encore plus désastreux : on dénombre plus de 100 000 morts - civils pour la plupart - et 1,75 million de déplacés. L'Irak est aujourd'hui un pays fragile, divisé, déchiré par des affrontements interconfessionnels, en proie à l'insécurité et à la corruption.
Les armes de destruction massive élaborées par Saddam Hussein, et prétexte à cette "mauvaise guerre", n'ont évidemment jamais été trouvées.