démarche artistique /art contemporain + exposition in situ
Nom de la manifestation : série limitée
date : du lundi 7 au vendredi 11 avril
lieu : espaces extérieurs dans l'enceinte du lycée public Eugène Livet
vernissage lundi 7 avril à 17 h 30
32 exposants / 32 pièces
Communication / signalétique
• Concevoir un signe qui identifie le caractère spécifique de l'exposition (typo et/ou picto et/ou autre). Ce signe sera utilisé comme emblème sur les supports de communication qui valorisent la manifestation (livret 4xA5, sites web, etc.)
Le signe choisi peut-il donner lieu à un système visuel ?
• Concevoir une signalétique :
- orienter et ponctuer le parcours des spectateurs dans le vaste espace de l'exposition
- identifier le caractère spécifique de l'exposition
Est-ce que la signalétique peut-être autre chose qu'un repère d'orientation sur le site ?
• Déployer et mettre en œuvre la signalétique dans l'espace d'exposition
- Le moyen technique choisi par les curateurs pour la matérialisation de la signalétique : chaux déposée sur le sol.
- Prendre en compte les impératifs temporels (pièces installées le vendredi 4 avril matin et signalétique opérationnelle dans le même temps).
consulter document Rudi Baur / identité visuelle Ecole d'art de Bordeaux
consulter document Rudi Baur / signalétique de la cinémathèque Paris
consulter Dominique Pagès Parcours obligés : du bon usage de la signalétique (1995)
consulter graphisme en France 2013 / Signalétiques
L’air de rien, les systèmes signalétiques, qui se sont démultipliés depuis quelques décennies, ponctuent ainsi nos quotidiens, conditionnent nos déplacements et limitent nos errances au risque parfois de nous faire oublier les joies du hasard, les délices de l’égarement et l’intimité du regard. En forgeant ainsi notre sensibilité aux lieux et à l’environnement, ils modèlent, voire ritualisent, de plus en plus nos parcours au risque de créer chez chacun de nous une dépendance aux signaux, aux signes et aux symboles, parfois même au détriment de la signification et du sens des espaces traversés. (...)
La signalétique et la signalisation actualisent ce paradoxe, le traduisent en signes : si toutes deux participent à faciliter les échanges et à rendre visible l’orchestration des espaces et des territoires par des repères fixes et adaptables, la signalisation tend à s’abstraire des territoires en privilégiant le chemin menant d’un point à un autre tandis que la signalétique semble plutôt découler d’une volonté de reterritorialisation, de symbolisation (voire de réenchantement) des lieux et des espaces. Certes la signalétique doit organiser les parcours mais dans un espace qu’elle circonscrit, qu’elle qualifie et parfois même « sur-identifie » de manière plus ou moins directive. (...)
(...) la plupart des musées n’ont à ce jour fait qu’ébaucher des projets signalétiques, c’est à dire dépassant un rôle d’information et d’orientation au profit d’une mission de communication à part entière. (...)
Dominique Pagès Parcours obligés : du bon usage de la signalétique (1995)
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Il n'est pas possible de consacrer beaucoup de temps pour élaborer et mettre au point la communication visuelle pour l'exposition, y compris la signalétique.
Nous travaillons de façon dense, par petits groupes qui réfléchissent puis rendent compte de leurs idées et les choix se font immédiatement à la suite de ces échanges par les curateurs.
Choix de l'emblème de la manifestation : la silhouette de la Vénus de Milo (signe de la sculpture dite classique) + typo à l'envers = jeux de contraste avec le réalité des œuvres contemporaines de l'exposition.
Choix technique cartels : cartels découpés et gravés par laser pour un accrochage en extérieur.
Choix signalétique : Technique = blanc de Meudon et/ou fleur de chaux
Plusieurs groupes travaillent sur la stratégie puis rendent compte en grand groupe.
Choix de stratégie : placer l'emblème "Vénus" aux grands points de densité du public (entrée du lycée, regroupements sous préaux) avec une amorce de lignes pointillées qui oriente vers les lieux d'exposition. Indexation chiffrée des œuvres.
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Mais en fait, retournement de situation au dernier moment, dans les dernières heures.
L'utilisation du blanc de Meudon et de la fleur de chaux apparait trop complexe, — les tests ne donnent pas de bons résultats — et donc :
Choix de bomber l'emblème sur des plots en béton (déjà fabriqués par les "génie civil"), disposition dans les points stratégiques du lycée, associés à des numéros bombés sur plaquettes de bois.
