jeudi 2 janvier 2014

Secrétariat des bilans jusqu'à Noël

Chaque fin de séance d'Arts Appliqués donne lieu à un bilan de 5 à 15 minutes. Le secrétariat est tenu simultanément par deux élèves selon un planning prévu sur toute l'année.

7/10
profs MV : Ecrire tout ce qui se dit, tous les échanges. Le secrétariat est une représentation écrite des discours oraux.
Simon Gi : Il faut noter le nom de la personnes qui parle ?
prof MV : oui, c'est une retranscription neutre de ce qui se dit. Cela sert à pouvoir redistribuer ce qui s'est dit, s'en servir d'outil grâce à l'intensité des avis critiques.
Politiques qui écrivent des bouquins : verbatims.
A quoi ça sert de faire ça ? Ça sera édité, on les affichera peut-être. On se rendra compte qui parle le plus entre les profs et les élèves.
Prof LC : On peut déduire des choses de ces bilans qui n'ont pas été interprétées. Noter de manière brute, sur le vif du discours.
Prof MV : je lis là (sur la retranscription du bilan de la semaine dernière) : "Il est conseillé de ne pas nous inquiéter si l'on ne sait pas où l'on va". On ne sait pas qui a dit quoi de ce dernier bilan.
Prof LC : Ça donne la toute puissance de ce qu'on a dit. En notant comme ça, ce sera plus objectif.
Prof MV : En notant comme ça..., il nous reste 2 minutes, on ne va pas faire de bilan

9/10
prof MV : votre avis sur la séance et la sortie.
Bérénice : On a eu e temps de se balader et de choisir. C'était intéressant car on pouvait choisir la typo selon nos goûts persos.
Julie : C'était diversifié, on pouvait faire en faire beaucoup.
prof MV : différences senties entre le début et la fin ?
Camille V : On ne sait pas par où commencer puis après, ça vient.
Salomé B : Beaucoup plus d'aisance à la fin de la séance, grosse amélioration.
Simon Gu : Styles de calligraphies avec des points communs et des différences. C'est ce qui m'a plus.
Kimberley : Au début, on voulait écrire toutes les lettres, puis quand on voit une lettre en double, on n'est pas obligé de la reproduire. On ne recommencerait plus plusieurs fois les mêmes lettres à la fin de la séance.
Prof MV : Pourriez-vous reconstituer des lettres maintenant ?
Prof LC : Combinaisons entre les lettres, déduction du reste de l'alphabet. Et sur le fait de le faire en live, dans la rue ? seriez-vous capables de reproduire l'alphabet d'une typo avec seulement l'exemple d'un mot ?
La classe: oui...
Prof MV : L'intérêt du in situ ?
Bérénice : c'est encourageant de voir que les piétons autour de nous s'intéressent, parfois nous disent que c'est bien... ça donne confiance.
Salomé V : Bérénice et moi nous avons rencontré un professionnel du genre. Comment on dit ?
Prof MV : un peintre en lettre ?
Louise : On trouve dehors des typos qu'on ne voit pas dans les livres, des plus originales qu'on prend ou pas selon nos goûts. C'est aussi plus varié que dans un livre.
Prof MV : Oui, la typographie commerciale est très originale (sur une base commune).

11/10
Prof MV : Je voulais vous montrer ces qqs photos d'ambiance... disponibles sur la blog, si vous voulez partir d'une base typographique.
apex en forme de goutte d'eau
Alors, qu'avez-vous pensé de la manière dont ça se passe ? Que pensez-vous du rythme de travail, de la qualité des demandes ? Rien à dire sur cette séance ?
Gwendoline : Le fait de travailler debout ou assis, c'est pas très confortable, c'est dur de s'appliquer.
Prof MV : et quelles en sont les conséquences ?
Gwendoline : C'est plus difficile, on perd en précision.
Simon Ga : Souvent, j'avais pas assez de recul, les rues étaient assez étroites.
Gwendoline : la pluie gêne, fait couler l'encre.
Prof MV : Vous n'êtes pas assez mobiles, trop stationnaires. On se déplace, on se déplace. Et il faut prévoir le matériel adapté au temps : crayons permanents, parapluies,
Prof AC G : Il faut être très couvert car on est assis longtemps.
Prof MV : Une plaque de carton ; ça suffit pour s'isoler.
Contestation des élèves de la classe.
On abordera la question de la typo la semaine prochaine.

4/11
Rendu des travaux « typo » :
Mme Le Carpentier : L'insistance sur l'exagération était très importante dans ce qu'on vous a demandé, vous êtes très bien rentrés dans vos pratiques, et vous avez bien compris qu'il fallait beaucoup rechercher et explorer. Il faut ouvrir les champs du possible. Il y a un gros travail de soin, de sélection d'outils, et les phases d'analyses sont très fertiles. Je vous encourage à expérimenter, c'est un moment où l'on s'enrichit au niveau de la pratique.
M Vayer : Pour ce qui concerne le secrétariat, il faut noter pratiquement l'intégralité de ce qui se dit.
J'ai mis les autres comptes-rendus sur Arsalive. On ne comprend pas les comptes-rendus par résumé, par contre on comprend mieux ce qui est dit sous forme de dialogues.
Pour ce qui est de vos travaux :
1/ Les travaux les plus intéressants sont ceux où votre avis sur votre travail est noté; on vous comprend beaucoup mieux. C'est très bien d'avoir des phases de recul.
2/ Le mot« c'est intéressant» est interdit! Il ne sert à rien s'il n'est pas suivi d'un « parce que », c'est le « parce que» qui est « intéressant ». Cela devient un tic de langage.
3/ Lorsque l'on crée des planches, il faut utiliser une graphie particulière, pas notre écriture courante, elle n'est pas fo~cément lisible. Il faut peut-être passer par des capitales.
Mme LC : Dans vos travaux, les titres et les sous-titres sont presque illisibles, cela contraste avec la qualité de vos travaux qui sont impeccables!
MV : Ce qu'on vous a fait faire ici, vous servira pour toute l'activité graphique.
" Il y a 4 types d'écritures à avoir :
CALLIGRAPHIE: personnelle et communication
TYPOGRAPHIE : titres et labeur (typo destinée à être lue dans des textes plus ou moins longs ).
Nous rappelons que vous pouvez venir nous voir à la fin du cours, pour discuter de vos travaux.
Pour ce qui concerne une sortie, le festival des trois continents :
" existe depuis 30 ans, on peut y voir toutes sortes de films, des grosses productions comme des petites entreprises privées, des films pas terminés, des films en iraniens, sous titré en allemand et traduit par quelqu'un au micro ...
Nous verrons 3 films, et je ne me souviens plus des dates ...
C'est 4 euros la séance, nous répartissons le financement, une séance pour vous, une pour le lycée, une par le passculture. On ne vous dit pas quels sont les films, ça sera la surprise !
Bilan: (après avoir travaillé: sur le roman graphique)
Mme LC : Je vous laisse animer le bilan !
Julie : Je me suis rendu compte qu' il fallait faire des choix et mettre moins de texte.
Sondage : beaucoup d'entre nous on fait des choix.
Mme LC : Quelle était l' autre grosse difficulté?
Gwendoline : Ne pas recopier les dessins.
Mme LC : Oui, ne pas faire un beau dessin, c'est inutile, il faut mettre des détails en valeur, que le lecteur n'aurait pas forcément vu en lisant le livre, contrairement aux beaux dessins.
Avez-vous réussi à passer au-delà de cette difficulté? Gwendoline ?
Gwendoline : Bof. ..
Mme Le : Il faudra venir nous voir dans la semaine car nous devons valider ce que vous avez fait pour pouvoir le rendre mardi prochain.

5/11
Sortie "Urban sketcher" avec les terminales de Montaigu. Beaucoup de dessins, et d'après quelques témoignages, beaucoup de fatigue. Peut-être due au mauvais temps ?

6/11
MV : Explication du programme en AA pendant 3 semaines. dates du festival des 3 continents. Le but de ce programme est que vous puissiez ANTICIPER. Il faut faire des recherches, se documenter, relever ce qui vous paraît intéressants sur les sujets.

Toute la classe veut savoir les films que nous allons voir, mais M. Vayer ne cèdera pas.

Les profs : dans un premier temps nous vous rendons les commentaires sur vos textes (rédaction analyse des romans graphiques). Vous corrigez à la main, puis vous retapez à l'ordi si nécessaire.

puis Initiation IN DESIGN pour mettre en page selon un gabarit déjà défini, tous dans la même salle BTS.
MV : vous notez toutes les manipulations.

7/11
Mme Gillot : Je vous rend les évaluations. Ce qui aurait été bien de faire : hiérarchiser vos dessins, les murs sont en traits épais, et les petits détails plus fins. Il faut trouver un système de fléchage plus lisible, pour certains, je n'arriovais même pas à déchiffrer. Il y avait quelques mots assez difficiles à placer comme la logia ou la coursive, on était vite tenté d'utiliser la perspective, mais ce sont des élévations, donc il ne doit pas y en avoir.

Il n'y a pas eu de bilan à la fin de la séance, nous avons juste expliqué ce qu'il faudrait faire et commenté nos expérimentations.

8/11
MV : Donc nous avons décidé de vous laisser le temps de finaliser votre planche n° 2 roman graphique.
Il y a trop de bruit dans cette classe, vous n'êtes pas assez à l'écoute. Vous auriez déjà du sortir vos affaires et vos journaux de bord.
Bilan :
MV : la séquence roman graphique se termine, qu'est-ce que ça vous a apporté, que pensez-vous de la manière dont on s'est organisé ?
Gwen : C'est une question difficile.
MV : l'organisation a été efficace ?
Salomé V. Je trouve que la séance INDESIGN n'a pas été bien organisée. Les 2 élèves n'ont pas eu le temps de faire leur travail.
Paol : Ce n'était pas possible de travailler à deux.
MV : Le but de cette séance était de comprendre le logiciel, non pas de faire le travail de mise en page.
Juliette : Pezut-être faire 2 séances 1 pour expliquer le logiciel, une autre pour faire le travail.
Simon Ga : Je pensais qu'il y aurait deux groupes, 1 Indesign, l'autre pour la planche.
Elen : On pourra prendre une heure pour regarder mon film sur Venise ?
MV : oui.
 

13/11
MV : On s'est planté sur cette histoire de film (en anglais techno). Il faudrait un seul plan plutôt que de multiples prises de vue. C'est trop long à manipuler et travailler. Restons-en là en considérant que c'était un exercice. On fera mieux la prochaine fois.
Revenons à nos séances de travail. Nous pouvons relier cette séance à celle de lundi et mardi. Le tout forme une grande séance.
Mme Le Carpentier : Est-ce que vous voyez la complémentarité des séances ? Les liens entre elles ?
Maêl : Le claustra est composé de motifs géométriques
Camille V : Le moucharabieh est une sorte de cloison
Salomé B : Tous servent à filtrer la lumière.
Mme Le Carpentier : Peut-être que ces séances ne sont pas en continuité mais en échos ?
Jules : J'avais des difficultés à me repérer, à voir le déroulement, à voir les lioens.
Mme Le Carpentier :  Vois-tu mieux désormais avec les exempels de Camill:e et Salomé ?
Jules : un peu plus.
MV : Voyez-vous mieux désormùais le lien entre lumière, moucharabieh et motifs ?
Mme Le Carpentier : On ne peut pas réussir à se repérer sans que cela pose des problèmes.
Simon GUi : C'est compliqué d'avancer à tatons, difficile pour la motivation.
MV : C'est tout à fiat possible que certaines choses que vous avez trouvées ne soient pas exploitées ensuite.
Salomé B. : On s'engage dans toutes les directions, c'est difficile.
Mme Le Carpentier :  Est-ce que le fait que chacun parte dans une direction différente n'est pas ce qui est le plus intéressant dans une recherche, justement ? Cette démarche des AA est personnelle. Si on vous guide trop, il y aura une uniformité beaucoup moins riche.
Bérénice : Peut-être que vous pourriez nous aiguiller un peu plus.
MV : S'il vous plaît, chacun doit respecter et laisser parler les autres ; il ne faut pas non plus s'étaler quand on s'exprime, être synthétique.
Mme Le Carpentier : Quand on vous laisse dans le flou, c'est pour valoriser la ddiversité.
 

14/11
Mme Gillot : Pas besoin de brouillon, l'évolution du travail doit être visible. Organiser les recherches, mais éviter la synthèse sous forme de planche. Directement, les croquis et dessins doivent être lisibles et informatifs et non pas jolie ou esthétique.
 

15/11
Simon Ga : Faut-il vraiment faire un bilan si personne n'a rien à dire ?
Emma : Parfois on est trop porté mais on ne sait plus trop où on veut aller. Là, on découvre de nouvelles choses.
MV : N'est-ce pas intéressant de se perdre ?
Alexis : Ça dépend où est-ce qu'on arrive.
Salomé V : Découvrir de nouvelles choses comme comment est-ce un moucharabieh ou pleins de motifs dans la rue, qu'on ne remarque pas d'habitude. Maintenant on voit mieux.
MV : C'est un paradoxe, où on se rend compte de ce qu'on avait déjà sous les yeux.
 

26/11
Simon Ga : Quand on ne travaille pas chez soi, on a de sales notes !
MV : Pas forcément, je ne crois pas ça du tout, non ! Votre apprentissage consiste à mettre vos idées à plat sur le moment, à profiter intégralement des temps de cours.

29/11
MV : Quel avis avez-vous à donner sur cette séance.
Camille V. :  On a beaucoup évolué, on a changé plusieurs fois d'outils. Je trouve que l'on s'est plus lâché que la dernière séance.
Clémence : La semaine dernière, j'avais pas bien compris et cette fois j'ai pu expérimenter davantage.
MV : Tout le monde pense ça ?
La classe : oui !
Camille V. : J'ai trouvé que les indications étaient plus précises.
Kimberley : La semaine dernière on ne savait pas trop où chercher et je trouve que cette fois on a été plus efficace.
Salomé B. On a été trop scoliare la semaine dernière et là, on s'est plus lâché.
MV : Qu'est-ce que vous entendez par scolaire ?
Clémence : C'est quelque chose de codifié, on ne s'exprime pas de la même façon.
Emma P. : Il y a quelquechose à respecter, des consignes et donc l'imagination ne rentre pas en compte.
MV : Qu'est ce qui s'oppose à scolaire, alors ?
Simon Ga : quelquechose d'artistique .
MV : Quelle est la différence ?
Simon Ga : L'inverse pourrait être quelque chose d'autodidacte, qui peut s'apprendre tout seul.
MV : Scoliare c'est donc respecter une grille, des codes. Est-ce qu'il ne faut pas prendre l'initiative d'analyser son travail pour progresser ?
Julie : Uoi, sinon on fini par tourner en rond.
Camille V. C'est se lâcher non ?
Alexis : C'est réfléchir en dessinant et non pas seulement réfléchir puis dessiner.
MV : ... Ne pas avoir d'apriori ...
Mme Gillot : Simon parlait de consignes, comment pouvez-vous vous positionner par rapport à elles, vous les respectez ou vous débordez ?
Kimberley : Je m'enferme dans ces cadres et je ne veux pas déborder. C'est ce qui évite le hors sujet.
Camille V. Ça me contraint et me bloque, donc aujourd'hui j'ai d'abord fait et ensuite, j'ai réfléchi.

Remarque : Les prises de notes pour les 03 et 04/12 sont parcellaires. On a donc du mal à suivre la qualité des échanges et même parfois à comprendre de quels sujets il est discuté.

03/12
MV : Qu'est-ce que vous pensez avoir retenu de ce travail là ?
Gwendoline : C'est compliqué de corriger quelqu'un s'il est de notre avis. Je ne pansais pas qu'on allait devoir mettre une note., juste qu'il fallait corriger.
MV : C'est donc l'aspect affectif qui vous influence ?
Gwendoline : oui
MV : C'est pareil pour les profs. Les notes varient selon l'humeur, le début et la fin du paquet. La question de la note est toujours soumise à ça. On pourrait faire une vie de classe sur les notes. La question est que la note n'est pour moi pas très importante.
Emma P. : Il faut la note pour le bulletin, sinon, la note ne serait pas aussi importante pour nous.
MV : C'étit le premier exemplaire d'une série d'analyses comparées d'une série qui continuera jusqu'en terminale. Quelles autres indications à chaud ?
Salomé B : non noté
MV : il faut donc une grosse capacité de synthèse, faire des choix.
Camille  : non noté
MV : Il y a donc une marge d'interprétation. On arrête là.

04/12
MV : C'est pas mal de se replonger dans Venise, non ?
La classe : oui
MV : Qu'est-ce que vous retirez de cette séance de travail, sentiment de travail intense, relaché, structuré ? Vous avez compris la démarche ?
Salomé B. : Je pense qu'on aurait été plus efficace si on n'avait pas eu besoin de la photocopieuse tous en m^me temps.
Louise : En attendant mon tour à la photocpieuse, j'ai organisé mon travail.
MV : En terme de manipulations plastiques, des qualités sont apparues ?
Simon Gui. : Quand on confronte deux plans frontaux, ça marche mieux que la perspectice.
MV : Il y a une fficacité plus grande en fontal ?
Simon Gui : non noté
MV : c'est plus complexe
Camille V : Il faut bien savoir placer les éléments
MV : Vous allez découvrir un peu plus tard les procédés de construction de la perspective avec des points de fuite, dont la perspectice inversée. Là, c'est la rupture des codes de l'échelle.
Simon Gui : L'échelle, c'est un code. Les possibilités sont infinies.
MV : Comment fait-on pour border l'infini ?
Simon Gui. : Je me suis donné un nombre précis de dessins.
Salomé B. : Je me suis donné un espace à remplir.
MV : Vous voyez qu'il faut travailler sur ces questions pour aboutir à un résultat dont on soit content.

9/12/13

Bérénice : Le motif géométrique, en gros, c'est la recherche sous forme de "notes 3D". On a beaucoup d'outils possibles pour travailler.
MV : Est-ce que vous avez ressenti un manque de liberté par rapport aux autres projets ?
Bérénice : oui mais c'est sympa.
MV : Avez-vous eu du plaisir à travailler en 3 dimensions ?
Simon Guittet : C'est sur, c'était mieux que faire des dessins.
MV : Es-ce que pour vous, c'est plus concret ? Est-ce que c'était plus simple à faire quand la pensée est raccrochée directement à l'action ?
Salomé B : Oui, c'était plus simple.
MV : Observez-vous la différence entre réalité et dessin ?
Louise : Oui, c'est plus facile de comprendre en plus, on a des idées qui viennent pendant les manipulations.
Valentin : On prend plus de plaisir à manipuler que dessiner pour ce projet, c'est plus concret et plus intuitif à la fois.
Bérénice : C'est sûr, ce sont deux manières différentes de travailler mais la méthode s'accorde bien au projet travaillé.
Valentin : oui, ce sont deux manières de bosser.
Simon Ga. : Même si "on pête les plombs" sur certains systèmes, c'est moins chiant que les planches
(merci Simon pour ton langage châtié)

11/12/13
Simon GUi. : Ça ressemblai beaucoup à la première séance.
Emma P. : On a remarqué qu'on pouvait ramener des docs extérieures à Venise dans le projet.
Mme LeCarpentier : C'était bien, vous avez laissé libre cours à votre imagination.
Elen : Oui, on a mis des docs variées ne se ressemblant pas.
Simon Ga. : Personnellement, j'ai l'impression de tourner en rond au niveau des techniques.
salomé B. : J'ai trouvé ça plus clair à cette séance.
Emma P. : Oui, c'est vrai, parce que la semaine dernière, on allait à "tâtons", on recherchait comment faire.
Louise : Oui, on devait beaucoup chercher dans nos croquis, les photocopier, les découper... du coup, on n'a pu commencer le projet vraiment qu'à cette séance-ci.
Mme LeCarpentier : Plus on a d'expérimentations, plus on trouve des idées. Si on a bien avancé à la première séance, cela nous permet donc de nous renouveler à la deuxième séance.

12/12/13
Mme Gillot : Lesquels ont les mieux réussis ?
valentin : ceux qui ont le plus de contrastes.
Elen : ceux qui ont des dégradés de couleurs, ceux qui permettent de voir à la fois l'objet et le sol.
Mme Gillot : On sature les ombres et les lumières et on n'en garde que le nécessaire. Le travail est méticuleux, notamment pour les ombres. Ces qui est important, c'est d'explorer tous les champs : le travail de coloriste, les graphique, la précision... Pour la prochaine séance, apportez vos lampes.

13/12/12
MV  : Le bilan d'aujourd'hui doit évoquer la manière dont vous avez travaillé plus que le contenu. Quelles sont les indications, les sensations que vous avez eues ? Aujourd'hui, la séance de travail a-t-elle été différente des autres ?
Simon Gui. : Ça sent les vacances, on ressent la fatigue.
Salomé B. : Vous 'avez dit vous même, tout le monde était comme des zombis avec de la musique dans les oreilles, chacun dans son monde.
Louise : Pour moi, m'isoler m'a permis de me concentrer.
MV  : Donc le silence dans la salle était de la concentration, vous avez donc bien travaillé ?
Louise : Personnellement, j'ai eu du mal à travailler, à faire mes brouillons.
MV  : Je croyais que vous aviez compris les remarques. Je vois que certains d'entre vous on bien travaillé. Prenez par exemple Charline, elle a fait beaucoup de dessins.
Mm Gillot : Par rapport à ce que vient de dire Louise, il faut que vous supprimiez le terme "brouillon" de votre vocabulaire et évitiez les "Est-ce qu'on a droit ?".
MV  : Les recherches sont au moins, sinon plus importantes que le final.
Pour en revenir à cette constatation de la fatigue, pourriez-vous expliquer pourquoi ?
Gwendoline : trop de cours ?
Emma : On est fatigué par le boulot, parce qu'on se lève tôt, parce que c'est l'hiver.
Simano Ga. : C'est la fin d'un trimestre et bientôt les vacances, donc on se relâche.
MV  : Justement, nous avons anticipé cette fatigue et avons décidé que la semaine prochaine serait moins chargée, sans production, moins intensive.

18/12/13
MV : Exprimez ce que vous avez pu ressentir au niveau de l'organisation du travail.
Gwendoline : Je trouve ça agréable comme façon de travailler, car on est libre, pas surveillés, on a le choix de ses activités et on sait ce qu'on doit faire.
Emma P. : Pour les films, ça permet de retenir d'une manière différente de si on avait dû prendre des notes.
salomé B. : On travail pour nous et à notre rythme. Cela nous permet d'approfondir ce que l'on veut.
Simon Git. : Moi, je suis pas d'accord, on a tout de même des sujets à respecter.
MV  : C'est contradictoire.
Bérénice : On est libre, autonomes, c'est indépendant des travaux en cours
MV  : "ludique, libre, aoitonome", y-a-t-il des différences entre tous ces mots ,
Simon Ga. : Libre, on sait qu'on n'est pas surveillé et autonome, on sait qu'il n'y a pas de prof qui juge donc on est libre et autonome, ouais.
Simon Gui. : Il n'y a pas de rappel à l'ordre, on a travaillé sérieusement, mais pas "surveillés".
MV  : Oui, "pas de compte à rendre" ?
Mme LeCarpentier : Ces séances nous ont permis de visualiser votre manière de travailler, sans "compte à rendre". Là, on a proposé un point de départ à expérimenter et à vous de vous l'approprier, de tester. Ça nous permet d'observer que certains travaillent et d'autres ne jouent pas le jeux. On voit ceux qui s'approprient le travail...
MV : Est-ce que ça vous a paru long ?
Simon Ga : Ça dépend des ateliers, le pliage oui.
MV  : Ça dépend de quoi ?
Simon Ga. : De la réussite, du fait que ça soit parfois fastidieux.
Salomé B. : On n'a pas de compte à rendre, le pliage, c'est long, mais on est occupés, alors que le monotype, ça paraît long, on a vite compris le système et tout exploré.
MV  : Effectivement ce sont différentes manières de gérer le temps. Le monotype, ça a paru long à tenir ?
Alexis : Surtout qu'on ne sait pas de quelle façon on va pouvoir réinvestir ça par la suite dans le "théâtre de papier".
MV  : manque d'objectifs ?
Salomé V. je pense juste que ça devenait lassant car on finissait par faire la même chose, on explorait de la même façon.
Gwendoline : Parce qu'on approfondi pas assez car on n'a pas de but final.
MV  : Manque d'approfondissemnt...
Kimberley : Le monotype, c'est vachement cadré, c'est toujours le même geste, répétitif, lassant.
Gwendoline : Oui, toujours devoir nettoyer, cahngre d'encre.
Maëlle : laver à l'eau froide...
Mael : Déception du rendu par rapport à toutes les actions appliquées qu'on fait.
MV  : C'est peut-être difficile d'analyser son propre travail ?
Alexis : Parfois, autant dessiner directement, ça reviendrait au même.

19/12/13 Vie de classe
"Libertés dans le travail, autonomie en cours d'art..."

Beaucoup plus de paroles ont été échangées que les notes présentes ci-dessous. La prise de notes pourra être plus dense pour les prochaine séances. MV  : Pour la question de ce qu'on peut appeler les "planches", le contenu est plus important que la propreté, la présentation. Il faut que ça communique, qu'on voit un cheminement dans le travail. Ce que vous dites "raté" est très important pour nous.
Gwendoline : C'est pas ce qu'on nous a appris depuis toujours, ça change nos habitudes de travailler comme ça.
Louise : Ce qui nous perturbe, c'est quand vous nous dites que vous aimez bien qu'on se perde. Nous on cherche à ne pas se perdre...
Simon Gui. : Mais c'est peut-être plus simple.
Salomé B. : Oui, mais c'est fatigant lorsqu'on ne sait plus où ou quoi chercher.
Simon Ga. : Le fait de savoir que vous expérimentez tout le temps, ça me donne l'impression d'incertitude.
Salomé V. : Vos méthodes sont bien, ça nous apprend à nous débrouiller seuls, qu'on n'a pas toujours besoin d'aide.
Alexis : C'est un bon entraînement pour notre métier du futur. Le client ne saura peut-être pas exactement ce qu'il veut.
Simon Gui. : L'art appliqué ça nous permet d'apprendre à être autonome. je trouve que c'est plus intéressant que les autres cours, non ?
salomé B. : On retient plus facilement en recherchant par nous-mêmes.
MV  : Les cours d'art appliqué regroupent beaucoup de compétences, d'activités qui correspondent à de nombreux critères. Pourtant, les critères ne sont pas une manière d'évaluer qu'on utilise beaucoup, car il y a en a trop. Ces critères sont quand mêmes repérés sur la feuille d'évaluation. Ça vous permet de voir où mettre l'accent. Créer des situations, c'est notre travail.
Nous sommes à la moitié de l'année, il nous reste 15 semaines, on attend que vous veniez nous montrer ce que vous faites.
Gwendoline : Mais qu'est-ce qu'on vous dit ?
MV : on doit devenir votre partenaire de travail. Exemple : je n'arrive pas à faire telle ou telle chose. Ça vous amène à formuler pourquoi vous n'y arrivez pas et on cherche ensemble des solutions.
Gwendoline : Vous dites qu'on vient si on n'y arrive pas. mais si on a le sentiment d'y arriver ?
MV  : ça peut être aussi pour valider ce que vous avez fait, par étapes. L'optique, c'est de travailler ensemble pour trouver des solutions.
Il faudra qu'on traite la question de l'évaluation, car vous devez vous poser des questions à ce sujet. Ça vous fatigue d'avance peut-être d'en parler ? Moi, en tant qu'enseignant, la question de la note m'importe peu.
Gwendoline : S'il n'y a pas de notes, on ne se sent pas récompensés.
Simon Gui. : C'est sensible pour nous, car on nous a toujours dit que c'était important et plus ça va, plus on nous demande d'y faire attention. On en avait parlé avec M. Robin l'année dernière.
Salomé B. : J'ai cru comprendre que vous notiez différemment selon les sujets.
MV  : Pour mettre en place les critères, il nous a fallu du temps, maintenant c'est OK. Oui, on n'applique pas les mêmes critères, on ne cherche pas les mêmes compétences sur tous les sujets, donc on note différemment chaque sujet...