Palladio
Architecte italien (1508-1580)
Andrea di Pietro della Gondola, dit Andrea Palladio né à Padoue le 30 novembre 1508 et mort à Vicence le 19 août 1580 est un architecte de la Renaissance italienne. Il est l'auteur d'un traité intitulé Les Quatre Livres de l'architecture.
Son œuvre a eu un impact considérable et influence encore aujourd'hui de nombreux architectes.
Outre Vitruve, dont il est un lecteur attentif, Palladio fait aussi référence à de nombreux auteurs latins tels que Pline, Jules César et à des auteurs qui lui sont plus contemporains comme Leon Baptiste Alberti ou Vasari.
Palladio n'appartient pas au milieu intellectuel et éclectique des artistes de la Renaissance, peintres, sculpteurs, architectes à l'occasion. Il est même un des premiers à se spécialiser, et cela après une très longue probation technique (apprenti tailleur de pierre entre treize et seize ans dans sa ville natale, puis fixé à Vicence, où il devait rester praticien jusqu'à trente-deux ans chez un architecte-sculpteur). [Larousse]
Toute sa vie, l'architecte restera imprégné de culture vitruvienne. Ses Quatre Livres d'architecture (I Quattro Libri dell'architettura), publiés en 1570 – il a alors soixante-deux ans –, se réfèrent constamment au vieil auteur, pris pour maître et pour guide, et dans le seul but, dit-il, de le bien expliquer. [Larousse]
Les Quatre Livres de l'architecture (I Quattro Libri dell'Architectura) sont indissociables de l'œuvre de Palladio. Ce traité d'architecture, publié à Venise en 1570, est à la fois l'expression de la pensée théorique et la présentation des œuvres réalisées ou projetées de Palladio.
Palladio est un architecte de la Renaissance italienne et on peut le considérer comme un humaniste. C'est aussi un homme de son temps où, à travers ses écrits, une pensée universaliste - peut-être influencée par Vitruve ou Pline[Lequel ?] - transparaît. Un souci permanent de la proportion et de la symétrie telle qu'elle se trouve dans la nature est explicite dans l'ouvrage de Palladio. Celui-ci a grand soin d’appliquer les règles de proportion préconisées par les Anciens à la composition architecturale et, notamment, les règles des proportions musicales énoncées par Pythagore. Palladio écrit dans un mémoire de 1567 :
« Les proportions des voix sont harmonie pour les oreilles ; celles des mesures sont harmonie pour les yeux » [Wikipedia]
Son insistance pour les temples circulaires anciens s'éclaire quand il déclare que la forme ronde est la plus valable par sa solidité, sa capacité et surtout comme signe de l'unité, de l'infinité divines (il prend pour seul exemple moderne le tempietto de Bramante). Étranger à l'esprit baroque, Palladio en dénonce par avance l'illogisme et le caractère profane ; parallèlement, il fait l'apologie de la couleur blanche, qui « représente la pureté que nous devons avoir devant les yeux pour y conformer toutes les actions de notre vie ». [Larousse]
Villa Rotonda (1550)
La villa est située sur une colline, près de Vicence. La coupole du bâtiment et les quatre pronaoi symétriques ornés de six colonnes ioniques donnent à l'ensemble un aspect ésotérique très particulier. Bien qu'elle n'eût pas au départ une destination rurale (comme de nombreuses villas de l'époque), elle fut utilisée par les Capra comme domaine agricole qui ajoutèrent des annexes et des terres.
Au fur et à mesure que Palladio construisit ses villas, il réalisa toujours plus l'importance de l'union entre la nature et l'architecture. Comme la villa Rotonda est construite au sommet d'une colline offrant une magnifique vue, Palladio choisit de ne pas faire une seule façade principale (comme ce fut le cas avec ses précédentes villas), mais quatre façades qui font ainsi bénéficier le propriétaire d'un panorama extraordinaire. Les quatre façades de la villa Rotonda forment alors, en plan, une croix grecque (quatre branches de même taille).
La villa Rotonda présente beaucoup de similitudes avec les constructions antiques, grecques ou romaines.
Dans le livre Ⅱ des Quatre Livres de l'Architecture, Palladio donne le plan et l'élévation de la villa Almerico-Capra. Ce plan présente la particularité d'être conçu selon la méthode du rabattement de la diagonale du carré ou moyenne géométrique du carré de deux. Cette méthode de croissance modulaire est décrite par Palladio dans le livre.
On sait aussi qu'Andrea Palladio aimait beaucoup le théâtre, et toutes les façades de ses villas (exception faite à la villa Godi Malinverni) sont soigneusement travaillées comme des scènes de théâtre rappelant les constructions antiques. La villa Rotonda en particulier présente un effet théâtral, accentué par les statues, les loggias ou les importants frontons.[Wikipedia]
Architecte italien (1508-1580)
Andrea di Pietro della Gondola, dit Andrea Palladio né à Padoue le 30 novembre 1508 et mort à Vicence le 19 août 1580 est un architecte de la Renaissance italienne. Il est l'auteur d'un traité intitulé Les Quatre Livres de l'architecture.
Son œuvre a eu un impact considérable et influence encore aujourd'hui de nombreux architectes.
Outre Vitruve, dont il est un lecteur attentif, Palladio fait aussi référence à de nombreux auteurs latins tels que Pline, Jules César et à des auteurs qui lui sont plus contemporains comme Leon Baptiste Alberti ou Vasari.
Palladio n'appartient pas au milieu intellectuel et éclectique des artistes de la Renaissance, peintres, sculpteurs, architectes à l'occasion. Il est même un des premiers à se spécialiser, et cela après une très longue probation technique (apprenti tailleur de pierre entre treize et seize ans dans sa ville natale, puis fixé à Vicence, où il devait rester praticien jusqu'à trente-deux ans chez un architecte-sculpteur). [Larousse]
Toute sa vie, l'architecte restera imprégné de culture vitruvienne. Ses Quatre Livres d'architecture (I Quattro Libri dell'architettura), publiés en 1570 – il a alors soixante-deux ans –, se réfèrent constamment au vieil auteur, pris pour maître et pour guide, et dans le seul but, dit-il, de le bien expliquer. [Larousse]
Les Quatre Livres de l'architecture (I Quattro Libri dell'Architectura) sont indissociables de l'œuvre de Palladio. Ce traité d'architecture, publié à Venise en 1570, est à la fois l'expression de la pensée théorique et la présentation des œuvres réalisées ou projetées de Palladio.
Palladio est un architecte de la Renaissance italienne et on peut le considérer comme un humaniste. C'est aussi un homme de son temps où, à travers ses écrits, une pensée universaliste - peut-être influencée par Vitruve ou Pline[Lequel ?] - transparaît. Un souci permanent de la proportion et de la symétrie telle qu'elle se trouve dans la nature est explicite dans l'ouvrage de Palladio. Celui-ci a grand soin d’appliquer les règles de proportion préconisées par les Anciens à la composition architecturale et, notamment, les règles des proportions musicales énoncées par Pythagore. Palladio écrit dans un mémoire de 1567 :
« Les proportions des voix sont harmonie pour les oreilles ; celles des mesures sont harmonie pour les yeux » [Wikipedia]
Son insistance pour les temples circulaires anciens s'éclaire quand il déclare que la forme ronde est la plus valable par sa solidité, sa capacité et surtout comme signe de l'unité, de l'infinité divines (il prend pour seul exemple moderne le tempietto de Bramante). Étranger à l'esprit baroque, Palladio en dénonce par avance l'illogisme et le caractère profane ; parallèlement, il fait l'apologie de la couleur blanche, qui « représente la pureté que nous devons avoir devant les yeux pour y conformer toutes les actions de notre vie ». [Larousse]
Villa Rotonda (1550)
La villa est située sur une colline, près de Vicence. La coupole du bâtiment et les quatre pronaoi symétriques ornés de six colonnes ioniques donnent à l'ensemble un aspect ésotérique très particulier. Bien qu'elle n'eût pas au départ une destination rurale (comme de nombreuses villas de l'époque), elle fut utilisée par les Capra comme domaine agricole qui ajoutèrent des annexes et des terres.
Au fur et à mesure que Palladio construisit ses villas, il réalisa toujours plus l'importance de l'union entre la nature et l'architecture. Comme la villa Rotonda est construite au sommet d'une colline offrant une magnifique vue, Palladio choisit de ne pas faire une seule façade principale (comme ce fut le cas avec ses précédentes villas), mais quatre façades qui font ainsi bénéficier le propriétaire d'un panorama extraordinaire. Les quatre façades de la villa Rotonda forment alors, en plan, une croix grecque (quatre branches de même taille).
La villa Rotonda présente beaucoup de similitudes avec les constructions antiques, grecques ou romaines.
Dans le livre Ⅱ des Quatre Livres de l'Architecture, Palladio donne le plan et l'élévation de la villa Almerico-Capra. Ce plan présente la particularité d'être conçu selon la méthode du rabattement de la diagonale du carré ou moyenne géométrique du carré de deux. Cette méthode de croissance modulaire est décrite par Palladio dans le livre.
On sait aussi qu'Andrea Palladio aimait beaucoup le théâtre, et toutes les façades de ses villas (exception faite à la villa Godi Malinverni) sont soigneusement travaillées comme des scènes de théâtre rappelant les constructions antiques. La villa Rotonda en particulier présente un effet théâtral, accentué par les statues, les loggias ou les importants frontons.[Wikipedia]
La villa Rotonda présente la particularité de n'avoir ni devant ni arrière, ses quatre façades sont identiques et seule sa position dans le paysage l'oriente. Située très en retrait de la rue, le parcours rituel et frontal ordonne l'axe frontal de sa composition. Au point culminant de la topographie, la maison domine de toutes parts l'horizon. La campagne environnante, quatre fois cadrée de manière égale à travers la colonnade des portiques, n'en paraît que quatre fois différentes.
Les deux axes en croix traversent l'édifice, si bien que depuis son centre l'extérieur se découvre dans l'enfilade des portes. Quand on se trouve à l'intérieur, la monumentalité uniforme de l'architecture révèle l'infinie variété des paysages.
[L'apprentissage du regard - Spinetta]
Les ordres architecturaux
• L’ordre dorique est le premier et le plus simple des trois ordres en architecture grecque. La colonne dorique a de quatre à huit diamètres de haut et est cannelée. Chez les anciens elle était sans base. Son chapiteau se compose de moulures, filets et quarts de rond. L’ordre dorique apparaît vers le milieu du VIe siècle av. J.-C.2. Parmi les bâtiments doriques les plus célèbres, il faut citer le temple de Neptune à Paestum et évidemment, le Parthénon à Athènes.
• L’ordre ionique est apparu vers 560 av. J.-C.. La colonne ionique va jusqu’à neuf diamètres de hauteur et est caractérisée par un chapiteau orné de deux volutes latérales. Des modèles de colonnes de cet ordre peuvent être vus dans le temple de Minerve Poliade à Athènes, et dans ceux de la Fortune Virile et dans le théâtre de Marcellus à Rome.
• L’ordre corinthien est un ordre architectural grec apparu au milieu du Ve siècle av. J.-C., et dont le caractère est surtout déterminé par une grande richesse d’éléments et par un chapiteau décoré de rangées de feuilles d’acanthe. La colonne corinthienne a ordinairement dix diamètres de haut. Le temple de Vesta à Tivoli et celui de Minerve à Assise sont de remarquables exemples de bâtiments d'ordre corinthien.
• L’ordre toscan, ordre de l'architecture classique, est une forme simplifiée de l’ordre architectural dorique grec. Les colonnes toscanes ont sept diamètres de hauteur, y compris la base et le fût. L’échine est plus arrondie et le fût plus galbé. Ce n’est que par les historiens que nous connaissons l'existence de cet ordre car aucun spécimen de construction toscane antique ne nous est resté…
• L’ordre composite est un ordre d'architecture de création romaine dont le caractère, combinaison d'une base ionique, d’un fût de colonne dorique, d’un chapiteau ionique ou corinthien, est spécialement déterminé par un chapiteau à volutes et des feuilles d’acanthe. La colonne composite à dix diamètres de haut.
Les ordres superposés sont des ordres ioniques, doriques, corinthiens portant les uns sur les autres, chacun étant particulier à un étage de la construction. La cariatide et l’atlante sont comptés comme un ordre. Les ordres superposés sont utilisés par exemple dans l'architecture des amphithéâtres.
Maison familiale du mathématicien François Viète à Fontenay-le-Comte (85) | : Ordres superposés |
Ordres grecques |
Claude Nicolas Ledoux, Saline, Arc-et-Senans, 1774 |
Croquis par Kennet |
Croquis par Fremenul |
Croquis par Bardley Walters |
Croquis par towermax |
Maquette en bois de la villa Rotonda |
Plan de la villa Rotonda |
Construction harmonique du plan de la villa Rotonda |
villa Rotonda |