jeudi 17 décembre 2020

Secrétariat n°7

 Secrétariat n°7 (par Nada et Louna)

,M.CAPDEVILLE = CDV

M.VATER = MV

Mme GILLOT = AC

Mme LAMOUROUX : ML

 

07/12/2020 Méthodologie

MV : Bon cette semaine on finit la photographie, on fera un retour sur DENIM. Je pense que vous allez rester en demi-groupe jusqu’aux vacances Noël et après...après on verra. Pour la poursuite d’étude on verra en Février-Mars, c’était remonté dans le conseil de classe je crois, vous pourriez faire des interviews avec les anciens élèves, par téléphone, ça peut être sympa. Alors, je propose qu’on fasse un debrief de l’alternance classe-maison. Quelle efficacité ? Rationalité ? Niveau productivité ? Est-ce que vous avez réussi à vous concentrer ?

Anouk : La motivation elle chute, toujours être dans le même espace de travail c’est très dur, l’enfermement c’est horrible.

Séléna : La motivation elle baisse, j’étais moins productive, et puis il y a moins de travail.

Andréa : Moi j’ai jamais de motivation, je n’ai pas d’horaires, je n’ai pas de bulle puisque mes parents sont en télé-travail du coup je déconcentrée et dérangée très souvent.

Julien : Moi aussi je n’ai plus de motivation comme Andréa je n’ai pas de bulle.

Coraline : J’ai pris plus de plaisir à manipuler.

Ninon : Moi je me suis fait un petit atelier dans mon salon, c’était top.

MV : Ok ok ok….Donc il y a de la procrastination, d’où ça vient la procrastination ? Et la motivation ?

Anouk : Etre entouré, agité, l’énergie de groupe ça donne envie, on peut s’inspirer.

Garance : Je pense qu’il y a beaucoup de fatigue émotionnelle en ce moment, le stress des études, on est débordé.

Anouk : Oui ou pour des raisons personnelles, on ne voit plus nos amis, on est pas au top de notre forme.

Séléna : Le lieu de travail, je travaille dans ma chambre, je suis toute la journée dans ma chambre, alors que faire un trajet, ça m’aide à me motiver, à m’y mettre.

Nada : J’adore travailler chez moi, j’ai du mal à me lancer, les délais c’est compliqué et je suis plus perturbée.

MV : Et pour les prochaines séquences ?

Coraline : J’aime la liberté que ça nous donne, mais du coup je procrastine.

Andréa : Il faudrait plus en parler en classe.

MV : Ok, alors on va heu….juste pour se relancer, le 2eme groupe choronologiquement, l’expérience du premier groupe, on va savoir ce qui va se passer. Il faut être bien organisé pour qu’au final ça fonctionne vous rendez la production vendredi matin avec Anne Claire et c’est fini. Je prend le crayon...(caresse le tableau) Je caresse le tableau puisque la dernière fois les agents ont mis un produit dessus maintenant c’est nickel. On va faire un rétroplanning, c’est cool pour les impératifs puisqu’il y en a toujours. Autant se baser sur la fin. A la fin, il faut deux photos dans le corpus général qui sont présentées. Ca veut dire quoi ? Ca veut dire que vous allez les présenter comme ça, je vais vous donner un gabarit InDesign et vous allez faire la mise en page avec deux photos et un commentaire. A la fin vous le déposer dans un dossier InDesign. Ca donne un objectif, qu’est-ce que c’est un gabarit ?

Séléna : Une taille.

MV : C’est vrai que ça peut être l’exemple calibré. Pour calibrer, le modèle de la mise en page il suffit de le reprendre. Les commentaires vous les fabriquez, il faut les écrire, y penser. C’est rarement le premier jet, il y a différentes étapes, ça peut être une légende, les photos peuvent être accompagnées d’une légende. Ca peut être un récit sous plusieurs formes, poésie, peu importe. C’est complémentaire de l’image, ce terme là, « complémentaire » il est important, destiné à dire autre chose que ce que l’image raconte. Ca c’est la fin. Vous avez combien d’heures ? Le mardi combien d’arts appliqués ?

Andréa : 3h.

MV : Le mercredi 8h, outil numérique inclus. Même si ces heures sont coupées en deux, la prise de vue et l’analyse d’image le mardi donc 1h30. Cette semaine, puisque l’aa c’est photo, vous serez concentrés sur la hoto dans la semaine, rendre des notes, s’inspirer, vous êtes au service de la photo dans votre tête. Le rétroplanning n’est pas très long. Evidemment la fin, dans les deux heures il faudra se presser. Ou pas. C’est à vous de gérer l’intensité, vous avez le choix. Comment vous allez choisir les photos ? Là c’est une partie difficile, car il faut choisir comment on choisi. Il y a deux types de photos, les prises de vues instinctives qui s’opposent la mise en scène. Vous les engrangez dans votre répertoire, vous les accumulez. Finalement, elles ne correspondent pas. Vous serez toujours perturbés mais c’est normal, ça fait parti du protocole de choix. Sauf si le protocole de choix c’est, je veux ça ça et ça. C’est plus fermé, alors plus facile d’éliminer. Je finis là-dessus, le choix positif c’est choisir quelque chose où vous allez éliminez, vous avez un corpus, 15-50 images, quels critères ? Ou j’élimine et je prend ce qui reste ? Processus de choix ça aide faire les commentaires, vous pouvez noter des petites choses qui vont vous faire le commentaire, attention, vous avez déjà prit des photos mais vous allez encore en prendre. Savoir ce qu’on fait c’est le plus important. (sonnerie) Bon, on verra la photo de David HOCKNEY plus tard. 

 

AP

07/12/2020

Cdv se masse les sourcils.

CDV : Tout le monde va bien ? La frite ?

Alan : On est là

CDV : Vous avez vu MV ce matin ?

- Oui (général)

CDV : Donc vous savez, fin de projet en fin de semaine , AC pas là car elle veut pas trop vous voir, elle a pas le courage.

Quelqu’un : On comprend.

CDV : Je peux pas vous dire exactement ce qu’elle a dit, c’était assez moche. Elle est en formation.

AC entre dans la salle « Bonjour » chantant.

CDV : Je passe pour quoi moi maintenant ? Je leur disais que tu étais en formation… Bon, ce matin panning, vous avez parler de vous, aujourd’hui on fait la symétrie avec l’autre groupe de la semaine dernière. Donc en AP on va parlez de vos conditions de travail. Donc part le passé en AP, on a vu ?

Baptiste : la prise de note.

Lydie : Le JBD

Séléna : les cartes mentales.

CDV : Un groupe ne l’a pas fait pour l’instant. Aujourd’hui on va parler d’autonomie, ce matin vous avez parlé de motivation.

Julie O. arrive, CDV « mh »

Julie O : J’étais parti aux toilettes.

CDV : On se met d’accord sur des protocoles, c’est une façon de faire qui amène de l’autonomie, on tend vous rendre autonome. Quelqu’un peut définir autonomie ?

Silence.

CDV : D’autres mots avec le réfixe auto ? Automobile…

Lydie : Autonomie, qui se débrouille tout seul.

Anouk : ne pas être dépendant des autres.

CDV : Ce qui n’a pas besoin de l’extérieur. Est-ce que l’autonomie est liée à la solitude ? Parfois vous êtes autonome en cours mais vous avez des interactions. Quelle différence entre autonomie et solitude ?

Anouk : La solitude c’est un ressenti, l’autonomie c’est de l’action.

CDV : Etre seul et autonome...L’autonomie peut se manifester par des prises de décisions. Un des deux est l’action, l’autre est renssenti. Ne pas passer par les autres, on ne doit rien aux autres ou est-ce relatif ? Etre autonome mais passer par les autres. Ouais, c’est chaud. Je vous vois rire sous vos masques, le plus dire c’est de ne pas plisser les yeux.

Anouk : Par exemple si on a pas de peinture, on peut en emprunter à quelqu’un, donc on devient dépendant du voisin.

CDV : emprunter...si la décision est prise seul alors on est autonome, autonome ne veut pas dire aucune aide, ça ne veut pas dire ne pas voir les autres, ça ne veut pas dire la solitude, ça ne veut pas dire être en autarcie. Je vais vous l’écrire (ce lève), c’est quoi l’autarcie ? Vous avez déjà vu ce mots-là ? Oui ? Non ? Quelqu’un autarcique, il fait quoi ?

Garance : Il vit à l’écart.

CDV : Oui, il fait tout lui-même, n’a besoin de personne, c’est plus fort que l’autonomie. Autonome c’est une façon d’être dans l’action, une façon de faire.

Alan : Du coup l’autarcie c’est une forme d’égoïsme ?

CDV ; Peut-être un peu. C’est rare. (donne un exemple avec le moyen âge) Ca peut être un choix, fabriquer ses vêtements, faire sa nourriture, ses meubles, mais ce n’est pas la question. Est-ce que l’autonomie c’est la liberté ?

Nada : Pas vraiment, car il y a plus de responsabilités donc plus de contraintes.

CDV : Quand je vous pose une question comme ça, il n’y a pas de réponse, c’est toujours un compromis. Jusqu’à quel point oui et non. Juste our que vous appreniez à manier les nuances. Qui pense qu’être autonome c’est la liberté ?

Louna : Moi. (donne un argument alors que les autres font des têtes bizarres)

DCV : Qui pense que ce n’est pas la liberté ?


Des mains se lèvent

Séléna : Quand on est autonome on a des comptes à rendre.

Baptise : Savoir être autonome et travailler en groupe.

CDV : Dans l’autonomie il y a de la liberté mais pleins de limites. Est-ce que la liberté c’est ne rien faire ?

Julien : Oui, ça dépend.

CDV : Dans quelques années tu accompagneras tes gosses, ils seront en première et toi aussi ;

rire de la classe

CDV : On parle de l’école là, de vous. Est-ce que l’autonomie c’est ne pas travailler si je n’ai pas envie ?

Andréa : Là, non ce serait plus problématique.

Baptise : On est libre de ne rien faire mais on en a besoin, malheureusement l’autonomie le permet, plus de groupe avec des temps de pauses si que travailler ?

Alan : On peut travailler en autonomie et en groupe aussi ? Je suis perdu.

CDV : L’autonomie et le travail de groupe ce n’est pas pareil fondamentalement, les temps de pauses s’imposent à vous ou vous les planifier ?

Baptiste : Ca dépend de nous. Parfois on décroche sans s’en rendre compte.

Anouk : Moi j’ai du mal à m’arrêter avant d’avoir terminé. Parfois mes yeux sont en train de brûler et je sais que je dois arrêter mais j’ai du mal.

CDV : Met des lunettes.

Rires

Garance : Moi je fais tous les exercices puis je fais une pause.

CDV : Vous décrivez des moments qui s’imposent, donc.

Nada : Je fais une matière puis une pause, une matière puis une pause…

CDV : Ok c’est réglé.

Garance : Après 19h ce n’est pas un moment pour travailler mais le matin, je sais qu’on est plus efficace le matin, je suis plus productive donc j’essaie de tout faire le matin.

CDV : Il faut se connaître. Le matin, le soir, la nuit. La morale c’est que l’autonomie n’est pas la liberté, la liberté ne veut pas dire que l’on ne fait plus rien, c’est de se fixer ses propres contraintes. Il faut de l’ambition personnelle, sinon c’est le schéma canapé-chips qui arrive. La liberté c’est de se fixer ses propres buts, ses propres moyens. L’autonomie est sa sœur, se fixer soi-même un cadre pour faire des choses. Nous on vous dit quoi, vous comment. Les gens autonomes se fixent un cadre et s’y tiennent. Et en parti, ils sont libres. Pas du quoi ni du quand mais du comment, avec qui, avec quoi. Chercher de l’aide c’est être autonome. La capacité à se fixer un cadre et le respecter c’est une question de motivation. Ce matin vous en avez déjà parlé, car je sais tout en fait. Quelqu’un à une définition ? Une méthode, faculté….

Julien : (prononce une définition semblable à celle du dictionnaire)

CDV : Un synonyme ?

Anouk : désir, envie.

CDV : ça me va très bien.

Garance : L’envie d’essayer, de tester.

CDV : Oui, sans garantie que ça va marcher mais l’envie. En philo, l’envie ce n’est pas le désir. Highdeger ? Défini l’humain par le désir, l’humain ce n’est que du désir.

Baptise : La motivation imposée.

CDV : C’est de la motivation ? De la pression ? Non, car avoir un truc à faire et avoir la pression, si on a pas envie on peut ne rien faire. La pression aide mais c’est une autre force, à l’échelle de la vie.

Garance : On comprends que si on ne le fait pas il y aura des conséquences.

CDV : C’est une capacité, c’est de l’anticipation.

Baptise : L’envie de réussir ?

CDV : Mais pas que. Un truc efficace, c’est la peur. L’application, le sérieux, l’investissement, posent plus de question.

Julien : L’ambition ?

CDV : L’application, la capacité à faire ce qu’on a prévu. Pleins de gens bossent sans se poser de question, ils le font, c’est une forte faculté à appliquer ce qui est prévu. Par exemple le sport, si on se demande si j’y vais ou pas, si la question se pose, déjà c’est mort. J’ai un truc à faire, je le fais. Qui a des problèmes de motivation ?

Beaucoup de mains se lèvent.

Alan : Moi je fais tout d’un coup.

CDV : Qu’est-ce qui est dur ?

Anouk : L’enfermement, être toute la journée dans la même pièce et y faire différentes activités.

CDV : D’autres raisons de motivation ?

Séléna : Je ne trouve pas de but à ce que je fais.

CDV : C’est très important, le but. Que ce soit bien ou mal c’est pas grave, finalement, c’est en partie vrai, concrètement ça ne change pas énormément. Les limites ?

Andréa : L’impact que ça aura plus tard.

Garance : Si on essaie jamais réellement, il n’y aura pas de progrès.

CDV : Pour une part ce n’est pas grave mais si c’est trop souvent, il y a perte, si ni question, ni rien, c’est fait pour rien. Il faut se méfier car il y a une perte de rythme. Et l’exigence personnelle ? Ce n’est pas systématique.

Peu de personne lève la main, peut-être que Louna ;

Louna : Pour être autonome.

CDV : Quelqu’un d’autre ?

Garance : Moi je n’ai pas de rigueur, je suis perfectionniste mais ce que je fais ce n’est jamais parfait, donc je suis frustrée.

CDV : Si pas parfait c’est nul. Ca faut arrêter, c’est bloquant, basé sur la peur, votre parfait ne l’est pas pour tout le monde.

Baptiste : Si c’est parfait pour nous c’est déjà bien.

CDV : C’est plutôt bloquant. Quel besoin de faire de la perfection ?

Garance : Je l’applique qu’à moi, cette perfection.

CDV : Si on ne l’attent pas, entre nullité et perfection, il y a pleins de marges.

Anouk : Je crois qu’un dérivé c’est la peur d’échouer. Un devoir à rendre moi ça va me mettre la pression de décevoir tout le monde.

CDV : Entre mauvais et parfait vous ne mettez aucune nuance.

Baptiste aidé de Garance : c’est maniquéen ?

CDV : retenez-en quelques questions, tout le monde doit s’interroger sur ses jugements de valeur, motivation. C’est qui qui me motive dans ma life ?

Rires

CDV : La démotivation ponctuelle ou des raisons plus enfouies, anciennes, ce qui vous motive il faut le valoriser, ce qui démotive il faut le contenir, le maîtriser. Bon, mot de la fin ? Difficulté du cadre ?

Baptiste : C’est pour savoir si je ne suis pas seul, pour les cours mon cerveau déculpabilise. Je vais tout faire sauf ce que je dois faire.

Garance : On le fait tous.

CDV : C’est quoi le mécanisme ?

Baptiste : C’est mieux que ne rien faire ?

Andréa : On le procrastine, plus on repousse moins on a envie.

Nada : Pareil.

CDV : Alors justement c’est ça, ne pas avoir de cadre vous vous mettez plutôt consciemment dans la situation de ne plus avoir le choix. Ca ne veut pas dire faire les maths en une fois, mais progressivement, sur la semaine plutôt que frontal.

Baptiste : Dès le lundi, je me fais un programme mais je le tiens pas.

Garance : Si c’est trop compliqué, on verra plus tard, mais j’y reviens.

CDV : « Je verrai ça plus tard » donne le temps de demander de l’aide et de trouver des moyens.

Séléna : Le plus dur c’est de s’y mettre.

08/12/2020

Les gens mettent du temps à arriver, iels arrivent. Baptise parle à MV et AC.

MV : Bonjour tout le monde.

Bonjour général.

MV : Donc...on poursuit. Les FG on voit ça à la fin, la dernière demi heure, donc 17h45 on a fini. On va se scinder en deux groupes comme la dernière fois, un groupe fait l’analyse d’image et le deuxième la prise de vue. Donc 1h30 chacun. 1H15. Puis on interverti. Pour la procédure de travail vous avez vu ça lundi, on reverra ça avec AC.

AC : Vous les avez repointé les incitations ?

MV : Non, on a fait un rétroplanning.

AC : Bon qui commence ? (des mains se lèvent, AC compte) J’en compte 10…

changement de salle.

AC : Avant d’attaquer la phase de prise de vue on va se remettre dans la thématique et il faut essayer de retrouver une impulsion pour être créatif. Donc soit les premières incitations soit de la manière dont vous vous l’êtes appropriez soit on voit ce qui a été fait et ce qui pourra être fait. Il y a déjà un bagage de photos que vous avez réalisé. (cherche un stylo) Désolé je rassemble mes outils...Il y a le thème, notre fil conducteur on en sait un peu lus, le travail d’analyse photos nous et professionnel. Donc il y a différentes manières de s’approprier le thème. Vous vous souvenez des incitations ? En lien avec le thème ou la pratique photographique ?

SILENCE

AC : Ok...vous pouvez essayer de vous remémorez ?

Garance : Je crois qu’il y a le cadre dans le cadre, champ hors champ.

AC galère à écrire au tableau.

AC : Oh la honte...(fait une faute d’orthographe à champ)

Ac est en plein questionnement, elle est pas bien, elle doute. Elle chercher sur son téléphone.

AC : C’est invariable. Pas de -s à champ. On oublie ce moment gênant, quoi d’autre ?

Garance : Image dans l’image.

Baptiste : Fragments d’images.

AC : Vous devriez les notez dans le JDB pour les retrouver facilement, avec des couleurs, des pyctogrammes, les noter, faites-vous un code.

Lydie : citation ?

AC : Oui, c’est dans les incitations. A partir d’image que vous avez présentées….on pourrait arriver au même sous-thématiques, il y en a d’autres ?

Andréa : les miroirs c’étaient une incitation ?

AC : C’est plus dans la pratique photographique donc oui, miroir, et les mots clé de CDV ?

Lydie ; un truc avec temporel.

Séléna : J’ai pas eu ça moi (Lydie fouille son JDB)

Lydie : Ah oui, image par accident, et citations, séquences temporelles…

AC : Tu peux expliquer aux autres ?

Lydie : Il nous avait pas trop expliqué…

AC : Ce sont des pistes, histoire de régénérer l’exploration du champ des possibles. On debrief ce qui a été fait, si vous avez une approche plus libre vous avez commencé à...comment dire...comment vous vous êtes appropriez ce thème ? Quel parti prit se dégage? Quand les plans se mélangent, il y a une rupture d’échelle. Des pistes que vous avez envie d’essayer ? Vous pouvez partir de ça ? Pas d’incitations commune, mais une attention plus personnelle. Des idées d’incitations ? Les photos présentées avaient quoi de spéciales ? (silence) Aucune idée ?

Séléna : Il y avait des mélanges, des superpositions, des contrastes, de l’intrusion, cadre….

AC : Des jeux de miroirs, c’est une idée d’intrusion. Contraste c’est trop vague.

Rachel : le flou et le net.

AC : Trop vague. Intrusion c’est plus qu’un effet visuel, c’ »est une interprétation ça peut venir de la perception comme avec le flou et le net. Garance, pas de photos avec un parti prit ?

Garance : …

Andréa : Focaliser avec le cadre.

AC : Jeux de perceptions, voir en quoi c’est intéressant. (silence) Vous essayerez de compléter cette prise de note. On peut aussi jouer avec les éléments des photos : lumière, sujet, cadrage, visé, réglages, le format aussi, en lien avec le cadrage. La composition.

(AC réalise qu’un exercice n’a as été fait)

AC : Tp avec les miroirs ou reflets, créer une continuité entre les lignes. (exemple avec un arbre, un miroir, la gouttière prolonge l’arbre.) Ajuster sa visée et son cadrage. On commence par ça alors. (fouille son sac) Je vous propose de faire cet exercice dans la demi heure. C’est une rencontre intéressante entre les lignes, c’est cool pour la composition. Je vais chercher les miroirs. (les amène) Oui je confond avec l’autre groupe, je suis paumée. Donc plutôt pour la suite, petit exercice, au moins une photo qui fonctionne.

(l’exercice se fait, on apporte les photos)

AC : Trouver titre aux photos eut aider à révéler le thème. « incrustation, confusion, hybride » mélange d’architecture, une phrase. A retrouver la p14 du dossier pédagogie du concours de photos de Créteil. Vous l’avez pas eu ? Je vais vous la copier. C’est une sorte de sommaire, donc (fouille) ce sont des points d’attentions qu’on peut avoir par rapport au thème. Les 3 premiers temps, sont plutôt du général sur la photo. Qu’est-ce qu’une image ? Comment est-elle fabriquée ? Toutes les sortes d’images visuelles, puis le thème. C’est intéressant de croiser ce document avec la pratique, faire une vue d’ensemble de vos photos pour comprendre de quoi on parle et comment vous reliez à cette thématique. Il reste des choses explorer, on le fera demain. Comment vous comprenez « supra inconique » ? Faites un schéma d’image dans les images (1), un petit schéma de principe. Une image parmi d’autres images (2), une image d’image (3), image derrière une image (4) supra iconique en 5. Va peut être pleins de choses en fait. Qu’est-ce que c’est une infrastructure ? Infra ?

Baptiste : plus petit que…

AC : Infra c’est à l’intérieur de…, donc plus petit que il n’y a pas l’idée d’intérieur, alors (portable) avant on avait un dictionnaire et c’était vachement mieux, ah si inférieur à...Pourquoi tu disais ça ?

Baptiste : Infrarouge c’est une échelle et plus petit que le rouge.

AC : infra iconique ça pourrait être une image contenu dans une autre image. Composition de plusieurs éléments, de loin de et de près, ce n’est pas la même chose, ça pourrait être ça. Et supra ?

Andréa : c’est l’inverse.

AC : c’est une image fabriquée par des petites, ça représente pareil, le procédé est le même, supra c’est au-dessus de, en haut.

Baptiste : Supra ça devrait être l’inverse.

AC : faut trouver des exemples. Il faut changer. Méta iconique, on est presque peut-être dans le symbole, je le définirai comme… (MV arrive)

MV : méta c’est extension, on prend de la hauteur. La pomme devient l’image d’Apple.

Changement de groupe. 

 

ANALYSE D’IMAGE

MV : Ok. On a un peu plus d’une heure, pour continuer l’observation d’image et d’analyse. AA apprendre à regarder c’est ce qu’on a fait, un maximum. C’est paradoxale avec la photo, car c’est un instant figé que l’on peut avoir pendant longtemps. Qui a fait des polaroid ? Presque tout le monde ? Faudrait qu’on en fasse, mais c’est cher.

Baptiste : 8euros les 20.

MV : On met tous les 50centimes, et on se finance les cartouches. Caisse noire pour acheter des trucs en cours d’années. Là, tous 50centimes c’est pas mal. On fera ça plus tard. Donc, Polaroid vraiment l’instantané.

Séléna : (explique le principe)

MV : La photo se révèle. Secouer c’est le signe du Polaroid. Je suis effondré, dans les expos photos, on passe trop vite. Ca se regarde longuement car après elle nous appartient, la fixer dans l’esprit. Vous aviez quoi vous ?

Baptiste : Hippolyte Baillard.

Andréa : La femme avec la fleur.

MV : Il faut posséder la légende, pas « la dame avec la fleur » savoir dire qui l’a fait, noter la référence et les retrouver facilement, différentes notes pour s’y retrouver. Vous construisez votre culture personnelle, il faut fixer les infos, donc c’était quoi ?

Andréa : Je n’ai pas trouvé.

Rachel (dit quelque chose)

MV : Marc Garanger, fin des années 50. Est-ce qu’on a vu MC Gandyl ? L’effondrement des twins towers ?

Garance : moi non.

Confusion dans les photos vues ou non.

MV : les photos sont chornologiques essayez de dire ce qui vous semble le plus important dans cette image. Qu’est-ce que je suis une brêle.

Baptiste : Je dirai la profondeur, net flou.

MV : Regardez toute l’image.

Lydie : La vieillesse de la photo.

MV : Oui, ce sont sur des plaques de verre (explique le processus), donc il y a des traces d’usures.

Garance : Le bâtiment au premier plan contraste beaucoup avec le reste de la photo.

Séléna : C’est en noir et blanc.

MV : Ok…ce n’est pas le plus important pour moi.

Garance : Maintenant on ne photographierait plus ça, ce n’est plus quelqu’un que l’on prendrait.

MV : Oui, c’est une scène quotidienne mais il n’y a rien d’étrange ? (silence) Il y a une silhouette, plutôt humanoïde, il y en a d’autres ? Non. C’est vide et il y a un personnage. C’est une des premières photos prise au monde, qu’on a conservé. C’est une scène de vie urbaine, il devrait y avoir du monde, sauf si c’est pendant le Covid.

Garance : C’est une mise en scène ? (essaie une théorie)

MV : Trop compliqué, c’est plus simple. Au début, on ne maîtrisait pas la lumière (explique sans terminer ses phrases), tout ce qui bouge ne s’est pas imprimé, sauf quelqu’un qui se fait cirer les chaussures. C’est marrant non ? Le temps de pause est trop long.

Andréa : On a le nom ? Ou la date ?

MV : Oui, bien sur. 1838. DAGUERRE. Il y avait pleins d’inventeurs différents mais lui il est resté, c’est une des premières photos, 36-37.

Baptiste : Pourquoi tout le monde à réfléchit à la photo au même moment ?

MV : Bonne question. Enigme. Encore. Ca vient de l’optique à la Renaissance, des savants ont redécouvert des travaux de Chine (et autres pays), l’optique prend beaucoup d’importance, on invente les lunettes, les télescopes, Galilée arrive, au fur et à mesure des savants se demandent si on peut fixer car on peut zoomer. Personne n’avait les moyens. Les grecs et les romains avaient découvert des choses, les grecs ont observés que lorsque l’environnement fermé genre une pièce, grotte, et est fermé par un tissu, branchages, les romains font la sieste, imaginez. Il y a toujours un peu de lumière si le trou est bien placé, c’est quoi ce crayon ? (fais un schéma au tableau en expliquant) Donc sieste, coquine ou pas, la lumière entre et il voit sur le mur la projection d’une image, se découpent des choses mais à l’envers. Comme des ombres chinoises, net, colorés, ils ont du mal à comprendre mais l’optique l’a repris. La pièce est un appareil photo, la chimie évolue, les savants arrivent à faire des révélateurs. La lumière est blanche, pas de lumière noire, alors essaient puis ils trouvent. Bon, on était que sur la première photo là. On peut décrire les formes, les couleurs, l’histoire, le contexte politique, social, tous les signes plastiques puis on alimente avec le social, l’histoire… (change de photo) Donc, c’est un autoportrait aux coins coupés, elle est dans un album photo donc pas du verre mais sur du papier, c’est BAYARD. Il proteste contre la politique de l’époque, « on ne me donne pas d’argent alors que tout va à DAGUERRE mais j’ai fait un peu pareil » 1840. » « BAYARD au noyé » c’est une mise en scène absolue. Bon, elle fait partie de l’histoire de la photo. Il y avait des missions photographiques, de monuments français vers 1870-80 on a pleins de photos car ce sont des missions documentaires. (change de photo) Là, Etats Unis photographie aussi les situations spectaculaires. C’est un séquoias, il doit avoir 2000-3000 ans, si on les laissait pousser, à la fin de 1980 les Etats-Unis ont abattus 90% des séquoias. Alors qu’un arbre, un tiers de sa vie il grandit, un tiers il prospère et un tiers il meurt, enfin il meurt, il nourrit d’autres par ses racines (discussion sur les séquoias). (change de photo)Dans ces missions documentaires il y a des photographes qui ont pris des initiatives, ce sont des démarches artistiques, personnelles, faire quelque chose pour soi avec sa sensibilité, son envie. CURTIS, vers 1909, qui est allé photographier les « derniers » indiens, c’est clairement un génocide de colombs occidentaux, a essayé de magnifier, par des mises en scène, leur relation avec la nature, leur beauté. (change de photo) Cette image quand on la montre à des enfants, ils disent que la femme téléphone mais tout nous dit que le téléphone n’existait pas. Le petit bonnet, c’est quel époque ?

Garance : Les années 20.

MV : Je passe car peu importe, ça vous plait là ?

Général : Oui.

MV : Les séries typologiques, c’est-à-dire photographier systématiquement le même objet. C’est petit ? Grand ?

Séléna : Grand.

MV : Gigantesque. On le devine. C’est quoi ?

Garance : Une machine pour extraire du pétrole ?

Mv : Non, mais ça ressemble, ce sont des carreaux de même monte-charge. (dérivation sur les mines) On va prendre en photo ça car ça va disparaître, le dessin aussi peu le faire. Beaucoup ont été démontées, regardez des vidéos de mines à ciel ouvert avec des machines plus grandes que le lycée. C’est une mémoire de « ça a été », (change d’image) Des photographes comme…(il cherche)…c’est un couple, les époux BETCHER, Bernd et Hilla BETCHER, c’est intéressant des artistes en couple qui travaillent ensemble, homme-femme, femme-femme, homme-homme, des couples quoi.

Garance : Frida Khalo et Diego Rivera, mais ils n’ont pas travaillés ensembles.

MV : Oui, très connu, ils s’influençaient beaucoup. Et ça ? (change de photo) Agnes Varda, c’est un autoportrait à Venise, devant une fresque. (change de photo) Ca c’est marc GARRANGER, réquisitionné par la guerre d’Algérie, il prend en photos les habitants pour faire des pièces d’identité française, il a détourné la demande, les femmes étaient voilées et devaient se dévoiler, c’est un viol identitaire, il faisait durer les pauses, « elles me foudroyaient du regard », il les montrait en Allemagne comme témoignage de la dignité de ces femmes, il a demandé l’autorisation pour les publier, il est retourné les voir des années plus tard. Voilà, il a détourné la commande. (change de photo) En ce moment on parle beaucoup de…le photographe est beaucoup intervenu, Raymond DEPARDON, a suivi la campagne électorale de Giscard D’ESTAING, le film a été censuré durant 25 ans car il n’aimait pas sa voix. C’est un photo reporter, il est allé en Afrique, dans les déserts, il est allé dans les hp en Italie car c’était un vrai problème en Italie, les malades étaient quasi abandonnés, mal nourris, enchaînes dès qu’ils déliraient un peu. Ca a permis à faire évoluer la situation en mieux. Donc anecdotique mais très noire comme situation, c’est de la photo instinctive, il rentrait en secret. (parle de comment il faisait pour s’introduire dans les hp) (change de photo) Alors qu’est-ce qui se passe là ? On ne comprend pas grand-chose.

Andréa : Je comprenais pas au début…

MV : Regardez-là, (on regarde) incroyable hein ?

Garance : on dirait une mine.

MV : ils s’extraient de quelque chose.

Baptiste : Il y a une échelle dans un sens, une autre dans l’autre.

MV : C’est actuellement, en ce moment. Un dernier truc. C’est une mine de cuivre, au Brésil, ce sont des esclaves payés à la tâche, c’est à peine de quoi manger. C’est SALGADO, un brésilien, qui fait des photos N&B incroyables.

(l’autre groupe arrive, confusion, puis Footing Graphique)

MV : Alors on est un peu pressé par le temps.

AC : Alors ce thème ? Qu’est-ce que vous en avez extrait ? Le fg,est basé sur l’observation, en quoi cette thématique vous a aidé ? Comment vous l’avez pris en main ? Quelles difficultés ?

Anouk : Les différentes matières, la nourriture, le verre, la plante qui est au fond, avoir tout à représenter fidèlement.

MV : Quelle énergie ? (présente un fg) C’est quoi ça ? Un chien ?

Julien : Non c’est mon frère.

Rires.

MV : Quoi ? (interloqué)

AC montrant un footing : Lydie s’est intéressée aux textures différentes, elle a traduit le volume, changer d’outil en fonction de ce que l’on représente, là avec les bonbons le feutre c’est top.

MV : ça marche tout seul.

AC : Tu veux dire qu’il faut pas trop que je parle ?

Rires.

MV : Là, on a rempli la page par du vide.

AC : C’est intéressant au niveau du cadrage. (montre un footing) Malheureusement que trois dessins, ah, un détail technique, l’élipse, vous n’aurez jamais d’angles de lignes interrompues, c’est interdit. (fait un schéma au tableau)

MV : Là c’est la lumière qui est captée, c’est par la lumière que les formes existent.

AC : C’est important de cibler votre intention, le dessin est plus efficace, la réalité donne trop d’infos. Tout en étant attentif au cadrage.

(photo de Marcel DUCHAMP) demi-groupe

MV : Donc là, l’image est en symétrie, l’homme il est personnifié puisqu’il représente Marcel DUCHAMPS, fondateur de l’art conceptuel, elle date de 1963. La femme en face par contre elle est dépersonnalisée puisqu’elle est nue, ses cheveux recouvre son visage, c’est Eve BABITZ, qui est écrivaine et artiste. Le nue représente le stéréotype du « ça pourrait être quelqu’un d’autre » L’art conceptuel c’est la mise en place d’idée archétype du nu de l’art. DUCHAMPS il a beaucoup travaillé sur le nu. DUCHAMPS prêche la postérité, selon lui un chef d’œuvre existe que quand l’artiste meurt. Le photographe c’est Julien WASSER. (change de photo) On a vu une photo lundi, mais on avait pas eu le tes de l’analyser, donc c’est une séquence d’image, des photos au format carré donc des polaroid, des photos instantanées qui ont été collées, bref David HOCHNEY joue avec le temps dans cette photo, elle a été prise le 28 février 1982, il est encore vivant hein, il fait des dessins sur Ipad tous les matins. Le travail d’HOCKNEY c’est l’histoire de la photo, il utilise une technique inverse à celle du cinéma.

09/12/2020

AC et CDV

AC : Bonjour !

(Bonjour général, s’installe)

AC : Alors on organise la matinée sur la continuité du projet photo et il faut une heure sur DENIM, on peut commencer avec cette fois.

Baptiste : Je n’ai pas eu l’info qu’il fallait ramener le jean.

AC : Je n’ai pas été très claire, c’est vrai.

Anouk : Moi non plus.

AC : Alors DENIM et le projet photo, on continu la prise de vue, à deux endroits différents. On verra ce que ça peut offrir comme nouvelles pistes, oubliez pas le document d’hier et puis la crypte. On va y faire quelques photos. Et on a entamé un retour en arrière de ce qui a été fait, comment regarder ce travail, et on va le prolonger dans la journée. J’ai besoin de quatre personnes our le magasin et quatre personnes pour la repro.

(quelques minutes de mouvement et d’organisation)

AC : Quelqu’un pour présenter son travail ? Personne ? Vous osez pas...Vous avez pas envie de vous mettre en avant ? Bon, bah on fait pas tant pis. Donc les cartons, l’idée c’est de la présentation de vos expérimentations. Chacun une case, comme une sorte de cabinet de laboratoire, un meuble de présentation. Donc l’exercice c’est de présenter votre travail en l’épinglant, avec votre démarche. Un peu petit pour vous de les mettre en forme pour les valoriser...C’est à l’horizontal.

(on travaille dessus pendant une heure, on épingle….)

CDV : Assurez vous que les mots clés soient visibles.

AC : Alors ce laboratoire ? Ca tient bien ?

(pause, on se retrouve pour partir dans la rue maréchal joffre)

AC : Vous avez trois quarts d’heures, quelques incitations ?

CDV : Pourquoi venir ici ? Il y a quoi de plus ?

AC : Des gens, des magasins…

Lydie : Des affiches.

AC : Qu’est-ce qui peut créer des images ?

Séléna : Les vitrines, les voitures

AC : Regarder loin, de près

CDV : Aller, 10h40 ici.

AC : Si on vous contrôle vous dîtes qu’on est en sortie pédagogique, nous serrons toujours visible dans la rue, vous les faites aller vers nous.

(retour au lycée)

AC : Il est 10h50. On vous explique ce qu’on va faire. Deux choses. La première que vous récupériez 2-3 photos maxi, que vous avez fait. La deuxième chose c’est le mapping. Une forme de lexique organisé de vos expérimentations par rapport aux incitations et procédés photographiques, de quoi on peut parler ? Le rôle de réinterroger vos photos, juger de manière objective, votre corpus est à organiser et décrypter.

CDV : Il faut une base argumentaire.

AC : Les procédés, les incitations, de quoi vous parlez en analyse ?

Anouk : Du contexte. AC : de la prise de vue. C’est lié aux conditions de travail, le contexte c’est aussi l’incitation alors. Il faut aussi se mettre du point de vue de ceux qui regardent la photo c’est ça aussi la prise de distance, l’intérêt c’est aussi de s’intéresser au résultat.

CDV : Le résultat c’est une question de fond et de forme. Si ça peut vous aider….

AC : C’est assez simple, vous les avez déjà vu.

CDV : On parle toujours des mêmes choses, de différentes manières.

AC : Tentez. Quand on fait un retour sur son travail on peut parler de l’incitation, des rocédés, des conditions, et puis quoi d’autre ?

Silence

CDV : Allez un petit effort….

AC : Vous cherchez trop compliqué, c’est très simple.

Baptiste : Ce qu’on a voulu mettre en avant.

AC : Oui, l’intention.

CDV : Le parti prit.

AC : maintenant que c’est fait, à quoi on peut s’intéresser ?

Anouk : La date, le lieu

AC : c’est le contexte.

Coraline : La légende.

Garance : ce qu’on ressent

AC : Oui l’effet produit de l’ordre des sensations, la photo va produire un effet, peut être esthétique.

CDV : Il y a différentes intentions, car ça peut être incontrôlé, comment on appelle un travail qui suscite la pensée l’imaginaire, l’émotion, qu’il a un impact on dit qu’il est….ex...pre…

tous : SSIVE:)

CDV : Bravo. Un de nos mots clés, toujours, expressivité. C’est une question qui se pose.

AC : Notre rôle de designer c’est d’essayer de comprendre ces phénomènes. A véhiculer telle impression, sensation, quand on propose une photo, elle est sur une surface plane et la manière dont les formes figures ça permet d’impacter quelqu’un, une expérience esthétique, ses connaissances.

CDV : une expérience intellectuelle plutôt, un autre type de choc/choque

AC : On parle des sens, des photos agissent sur nos sens, c’est une expérience rétinienne l’oeil va vibrer. Ou un choque de dégoût, par la matière représentée.

CDV : Quel que soi le moyen il y a une prise de conscience.

AC : des images sont drôle, d’autres moins. Tu en vois d’autres Alain ?

CDV : le côté accidentel du processus, les pannes, les impasses, c’est un choix.

AC : Organiser ses photos par incitations c’est facile puisque ce sont les tp, par contre là ça devient intéressant car mêmes intentions mais d’une incitation à l’autre. Donnez-moi un exemple. Dont vous vous serez rendu compte après.

CDV : Dans les intentions il y a aussi l’aspect, l’exigence personnelle vous vous interdisez, obligez qui vient de vous.

Anouk : réussir à utiliser les escaliers comme cadre.

CDV : nous on parle de l’impact final.

AC : on est bien dans un choix personnel que tu peux utiliser. Quoi d’autre ?

Silence

CDV : il y a des gens qui m’ont parlé d’idées, d’envies

AC : bon pas grave, vous verrez seul. Rendre ça visible sur un document que vous allez fabriquer c’est ça le mapping. Archiver, lisiblement, l’ensemble des choses sur un même document ça veut qu’il faut répertorier vos photos pour basculer du numérique à votre doc. Comment faire ?

Séléna : les dessiner, les imprimer.

CDV : ce sont des séries suivant les jours.

AC : Planche contact miniature simplifiée, ce que tu disais Séléna un croquis, un schéma, qui va révéler l’élément qui fait de votre photo quelle image dans l’image de votre photo, des fragments, c’est facile pour vous d’avoir une vue d’ensemble. Comment elle est organisée ? Il y a plusieurs documents, je vois ça en a3 ; ça reste de la prise de note, dans votre JDB, as besoin de brouillon ni de mise au propre, c’est un outil de bilan.

CDV : ça peut passer par renommer les photos

AC : avec cohérence

CDV : C’est très utile pour choisir ce sera un choix moins affectif et plus argumenté.

AC : Je pense la partie à travailler c’est les effets produits , qu’est-ce qu’elles révèlent par rapport au thème ?

CDV : c’est ce qu’on faisait en demi groupe.

AC : des questions ? Pourquoi vous ne parlez pas ?

CDV : Ils sont épuisés, affamés. Vous avez déjà fait des mappings ?

AC : en AP

CDV : dans les croquis, la couleur, clair, sélectif, perso.

AC : la pensée est mobile, l on travaille sur tous les endroits en même temps.

CDV : il reste 25 minutes.

AC : commencez à les renommer. 

 

APRES MIDI DU 09/12/2020

CDV : arrêtez de shooter dans les meubles, c’est un manque de sommeil ça, de shit. (on s’installe) Bien, la phase finale du projet. Il est question de reprendre du ouvoir sur tout ce qui a été fait, vous avez combien de photos ?

Julien : 30,

Coraline : plus

CDV : vous devez reprendre en charge tout ce qui a été fait, on classe, on renomme, on sélectionne, peut-être par étape, logique de séduction.

MV qui passe : oh, beau lapsus !

CDV : De sélection, mais ça ne peut pas se faire en vingt minutes, elles ont des subtilités, il faut faire des choix qui un œil critique.

MV : oui, outil numérique est inclus.

CDV : La nouveauté c’est de faire quelques photos de plus, volontairement dans la crypte. Beaucoup sont descendu mais qui sont remontés….

MV : beaucoup d’ombres et lumière, autre incitation par le lieu, vous êtes confronté à comment faire un choix, comment vous, vous faîtes ? Certains ont déjà choisis, en triant, deux options parallèles : choisir les photos instinctives, un hasard, un accident et les photos pensées, mise en scène, pense à l’image dans l’image car c’est par rapport à ce thème. Donc deux types de photos. La réflexion ou photos ponctuelles ? Vous pouvez faire 2-2, 1-1, 2-1, 1-2. Tout est possible du moment que vous savez ce que vous faites.

CDV : on peut vous aider, mais pas choisir. On ne peut pas décider votre place.

MV : on a des compétences our vous aider réfléchir et vendredi matin vous craquerez, on parlera après d’InDesign, de nommer, de la forme finale.

CDV : vous êtes face parfois 200 photos puis 4, la logique n’est pas la même.

MV : tout le temps ce sont des procédés différents, il faut accepter d’être mobile mentalement, le deuil photographique c’est un choix positif, je veux, choix négatif, j’élimine. Il faut alterner, rester avec le « pour l’instant » les confronter.

CDV : Il faut aussi une évocation argumentaire, à la fin. Des arguments, ce que j’ai fait, ce qu’on m’a demandé, ce que je voulais.

MV : les mots clés, pourquoi vous gardez ou pas. Sinon vous allez butter, mais à la fin ça peut être une légende, un récit, associé l’image pour en être complémentaire.


Outil numérique 09/12/2020

MV : On se reconcentre, on fait le point sur le protocole à l’usage de l’informatique. En sachant ce qu’il faut obtenir vous saurez que faire à la fin. Donc une mise en page InDesign avec deux images et un commentaire chacune, mais la première chose c’est de mettre les 10,20 dernières photos en commun avec la même nomenclature et le résultat dans (nom du dossier)

Utilisez le gabarit que j’ai fait, deux cadres et un faux texte, ajoutez le nom, prénom, basique. Ne changez pas la typo, ni la taille, on verra plus tard si on fait des présentations. (exemple du travail d’Eliot) Mettre les images que vous utilisez dans le même fichier ID sinon vous aurez une baisse de qualité, c’est ctrl o pour mettre dans le cadre. (exemple avec le travail de Lyam) Si je résume, un fichier ID, allez dans le dossier avec les images au même niveau, on copie plusœurs fois les images avec ce genre de projet, c’est logique. Imaginez dans le monde, toutes les copies. Nommez bien, il y en a qui ont presque choisi ?

(quelques mains se lèvent)

MV : Ok. Prenez votre temps. Ce n’est pas parce qu’on agit pas qu’on ne travaille pas. Niveau technique, vérifiez, ça peut bonifier, dans photoshop, ctrl l, ça peut jouer sur le choix, invitez-moi regarder car c’est subtil. Ca dépend des cas (reprend l’exemple du travail d’Eliot allez, à vous.

 

10/12/2020 ATC

CDV : On se réunit ? (les gens arrivent) On est bon ? Vous êtes sur ? Je m’inquiète pour rien.

(on rappelle ce qu’on avait vu la dernière fois, les arts décos, Klimt, pourquoi sont esthétique est-elle intéressante….)

CDV : donc on fait un saut dans le temps, La question du géométrisme pour la peinture et le design, un autre peintre va travailler sur le géométrisme, Piet MONDRIAN, invente en 1912 l’abstraction géométrique. Que fait MONDRIAN ? C’est un peintre hollandais, extrêmement connu, à partir de 1910, expressionniste, il prend conscience que peindre la nature ce n’est pas intéressant. La structure est lus intéressante. C’est un refus de pendre ce qu’ils voient mais ce qu’ils comprennent. Il en a conclu qu’il y avait une structure universelle, dure à définir, qui est manifestable par une trame géométrique. Donc en 1910 l’arbre qui lui sert de prétexte, il s’en détache pour l’éclater, un état naturel à un état d’une structure abstraite. Peint ce qu’il comprend, il devient abstrait uniquement des droites droites, en 1923, il se radicalise encore avec trois couleurs primaires plus le noir et le blanc, ce qui démontre les raisons, pourquoi il fait ça ? Peu importe. Il développe une esthétique géométrique, pour créer de la beauté, il ne renonce à pas l’harmonie, plus on progresse, moins de cases et de plus en plus de vide. Il créer toujours des espaces harmoniques. Ca intéresse le design, Klimt a nourrit la première génération avec la présence du motif quand même, Le but du design c’est de se débarrasser du motif et grâce à MONDRIAN ça peut l’être, devenir industrialisable. L’harmonie géométrique va être récupérer par l’architecte allemand W.GROPIUS qui fait l’usine Fagus, c’est une usine quoi. Pour 1911 c’est hyper moderne, ce n’est as sculpté, il est industriel, sa seule qualité c’est la régularité du verre. Il invente les fenêtres pas régit sur un poteau, l’angle est en verre. 2 ans plus tard, Henri Ford s’installe dans la ville de Détroit qui va devenir la capitale américaine de voiture. Usine entièrement en béton, le design ne l’intéresse pas, le moins cher possible, le plus radical possible, un des bâtiments le plus industriel qui soit, c’est plus facile d’injecter du géométrique sur l’architecture que sur des objets. (change de photo)

Quelqu’un a déjà vu ce fauteuil ? (non général) C’est un des dix objets les plus connus du 20eme siècle, alors c’est un autre architecte, Guerrit Thomas RIETVELD, il va en 1918, transposer une peinture de MONDRIAN en siège. Il reprends les carrés jaunes pour les extrémités. RIETVELD est le premier s’intéresser à la peinture de MONDRIAN pour le design. Il va créer une preuve, c’est très rare. Le fauteuil va devenir une icône de la modernité, un pont entre art, design et architecture. Beaucoup y ont vu une charpente, c’est un siège conçu avec les moyens de l’architecture sur les préceptes artistiques. Ce siège à quatre pieds, avec cette chaise RIETVELD montre qu’il a trouvé une piste prometteuse tellement prometteuse, c’est émouvant pour moi, puisqu’ils sont hyper connus, on vous en parlera toute votre vie, j’ai l’impression d’avancer dans la forêt vierge avec un coupe-coupe. Le design a trouvé un moyen plastique pour être simple et élégant.

W.GROPIUS qui fait la guerre, entre deux obus, à une révélation, je vais fonder une école où on va apprendre ça. Pour GROPIUS le design doit être géométrique, mais par rapport MACINTOSH, premièrement on ne décor plus, deuxièmement c’est par la couleur que le géométrisme radical est acceptable. GROPIUS fonde la première école d’arts appliqués, le Bauhaus, en 1919. Toujours entre deux obus, il se rend compte que le design ce n’est toujours pas un métier car il n’y a pas de formation. Donc ça va en devenir un.

Ailleurs le géométrisme radical réinvestie en russie ar « les constructivistes », eux le design ne les intéresse pas eux c’est la com’, les arts graphiques, surtout politique, social, par exemple El LISSITSKY.

Le Bauhaus va servir de modèle pour les écoles du monde, il met en place que les professeurs soient des pro, première année de mise à niveau, trois années de sécialisation et on mélange théorie et pratique. Il y avait des cours avec Joseph ALBERT, où ils ont tordu du papier pour lui donner vie, l’AA est une variante du Bauhaus.

(change de photo) Weimer, une ville allemande très connue après la seconde guerre mondiale. (parle de deux bandes jaunes sur un mir du bureau de GROPIUS Weimer) cette tâche jaune est l car le fauteuil et le tapis sont là, c’est un laboratoire harmonique. Pour rééquilibrer la pièce, il faut le bon emplacement du jaune. Idée du design est très verrouillée, GROPIUS est un ennemi des arbres, obsédé du géométrisme. Le géométrisme est la seule beauté possible, le Bauhaus n’a jamais rien produit d’électrique ou de motoriser, sauf des lampes, alors qu’à l’époque c’est ce que tout le monde voulait, des toasteur, tout ce qui se termine en -eur.

(parle de la maison Schroder, les gens n’était pas près, maintenant encore on dirait que c’est moderne et que c’est une maison d’architecte, l’intérêt c’est que ça ne coûtait rien, c’était comme un hangar. Mais elle est équilibrée.)


11/12/2020

(distribution des reportages dessinés)

AC : Alors, les consignes pour la maison, on va prolonger le travail sur le jean mais en ciblant un peu plus, un TP qu’on appelle « blessure suture », en deux actes. Acte 1 : c’est vous qui abîmez le jean, avec du papier de verre, vous pouvez l’entailler, de manière très chirurgicale, vous pouvez le brûler mais attention à la maison, donc avec différentes techniques. Ensuite la suture, la phase de soin, je vais vous donner un dossier de couture et broderie, c’est une boîte à outil que vous pouvez vous appropriez, vous pouvez utiliser différents fils, mais on est dans la transposition broderie, couture. Vous pouvez reprendre vos jerans, vous prenez une photo de la boîte, ou autre échantillon, au moins 5, c’est un minimum. On va vous prêter un outil indispensable, le cercle à broder. (démonstration) Il faut finir la photo aussi (tout le monde au boulot puis fin de la semaine:) )