Archives déplacements

En cliquant sur les liens, vous téléchargerez les fichiers PDF

1. 2006 / Compte-rendu de stage [Marc Vayer] à la cité numérique à Lille
2. 2007 / Livret pour voyage à Venise avec des classes de terminales STIAA et de MAN
3. 2007 / Compte rendu de déplacement à Paris avec des étudiant(e)s de  BTS Communication Visuelle
4. 2008 / Compte-rendu par les étudiant(e)s de BTS Communication Visuelle d'un workshop à Méaudre (Vercors) dans le cadre du mois du graphisme d'Echirolles
5. 2010 / Compte-rendu d'un déplacement à Paris avec des étudiant(e)s de BTS Communication Visuelle
6. 2010 / Compte-rendu d'une visite au Havre pour Une saison graphique 10 avec l'association onoma
7. 2011 / Compte-rendu d'une visite au Havre avec des étudiants de DSAA Communication Visuelle de Bréquigny (Rennes) pour Une saison graphique 11

En projet pour le lundi 7 Novembre

1STD2A
In Situ au Grand T.
Première étape du micro-projet "Une greffe architecturale"  


Accueil par M. Sylvain Ledauphin.
Réalisation de relevés: la façade, l'entrée, l'accueil...

Autour de la typo

Archives regoupées pour le BTS Communication Visuelle Montaigu 2010/11

La forme des lettres

1. Petite histoire de la lettre : {Marc Vayer} [ISSUU - téléchargeable]
2. Les mots de la typo
3. Etude élémentaire des formes {Eracom/Lausanne - J.C Siegrist} [ISSUU - non-téléchargeable]
4. La classification VOX AtypI
5. La classification des caractères {Eracom/Lausanne - J.C Siegrist} [ISSUU - non-téléchargeable]
6. Classification animée : {Marc Vayer} [ISSUU - non-téléchargeable]
7. Les bases typographiques {Eracom/Lausanne - J.C Siegrist} [ISSUU - non-téléchargeable]
8. Classification subjective {Revue Icones - Eric James}
9. Les TYPO-géométriques {Aide aux choix typographiques - Gérard Blanchard}   
10. Les TYPO-hybrides {Aide aux choix typographiques - Gérard Blanchard}   
11. Chapitre [GRIFFONNER] {Ecrits à la main - Thames & Hudson}    
12. L'écriture cunéïforme {Les cahiers de Sciences & Vie}    
13. Une classification typo perso {Marc Vayer}
14. Conférence de David Rault (56 mn) 
15. Un alphabet animé
16. Multimedia et impression typographique 
17. Virtuosité calligraphique
18. Mathieu Dessailly et le Festival Mythos de Rennes

La forme des pages

1. Promenade documentaire : de la mise en page médiévale aux gris typographiques contemporains {Marc Vayer} [ISSUU - téléchargeable]
2. Les contrastes typographiques {Aide aux choix typographiques - Gérard Blanchard}
3. Bases de la macrotypographie {Eracom/Lausanne - J.C Siegrist} [ISSUU - non-téléchargeable]
4. L'infographie corporate {Eracom/Lausanne - J.C Siegrist} [ISSUU - non-téléchargeable]

L'analyse d'images

1. La lecture des images {Eracom/Lausanne - J.C Siegrist} [ISSUU - non-téléchargeable]
2. Rhétorique visuelle : {Marc Vayer} [ISSUU - téléchargeable]

La géométrie du caoutchouc

Le mercredi 12 octobre, nous sommes allés assister à la première représentation de "La géométrie du caoutchouc" au GrandT.
Anne-Claire Gillot a demandé aux élèves, le lendemain, de représenter "l'espace de représentation" et leurs sensations de spectateurs.
Après un petit debriefing de leurs dessins avec des commentaires de Anne Brisse qui avait assisté à un débat avec le metteur en scène Aurélien Bory, nous décidons de lui faire passer les dessins des élèves.

à suivre...

M. Bory, bonjour,
Nous sommes une classe de Premières Arts Appliqués au lycée public Livet de Nantes.
Nous nous sommes appuyés sur la création de votre spectacle pour engager une séquence de travail intitulée "IN SITU".
Les élèves de cette formation sont destinés, après leur BAC, à intégrer des formations en design d'espace, de mode, de graphisme ou de produits.
Nous avons demandé aux élèves, le lendemain de la première, de représenter rapidement ce qu'ils avaient perçu de "l'espace de représentation" du spectacle.
Nous vous faisons passer ces images que vous prendrez comme un témoignage de la perception de jeunes gens de 16 ans.
En retour, peut-être pourriez-vous nous donner votre commentaire sur ces images, surtout en ce qu"elles peuvent — ou non — vous apporter dans la compréhension de la relation spectateur / metteur en scène.

Nous avons remarqué pour notre part que la majorité des élèves faisaient l'impasse sur les mécanismes de la structure (poids, poulies, mouvements) et sur le jeux d'ombres.

En vous souhaitant de belles représentations,

Le livre "Ecran(s), expériences & situations"

Ça avait plutôt commencé comme ça :

Et ça fini comme ça :

Le livre "Ecran(s) expériences & situations" est sorti vendredi dernier.
Le "vernissage " a eu lieu lors d'une soirée dans le lieu de résidence de la maison d'édition à la criée, à Nantes.

Je suis heureux d'en avoir réalisé la maquette, aidé, dans un premier temps par mes étudiant(e)s en Communication Visuelle au lycée Léonard de Vinci de Montaigu. (voir le sujet de travail plus loin)

Open publication - Free publishing - More ecrans

On peut également se reporter au microblog tumblr sur lequel sera édité au fur et à mesure du temps qui passe, des prolongements au livre : http://ecran-s.tumblr.com

Le sujet de travail avec les étudiants :

Open publication - Free publishing - More typographie

Petite histoire de la lettre

Open publication - Free publishing - More typo

Faltazi : les ékovores

Faltazi, c'est un studio de design à Nantes qui réfléchit et proposent des solutions d'organisation pour des productions écologiques. Voir : http://www.faltazi.com/


Les Équipements / Les Ekovores / Global from FALTAZI on Vimeo.

Hachures et trames II

Table longue à l'école d'archi (ENSAN)

Ce vendredi 7 octobre 2011, je participe à la "table longue" de l'Ecole d'Archi de Nantes, car le dispositif pédagogique m'intéresse vivement.
Ce dispositif est très motivant pour ceux qui y participent ; rythmé, protéïforme, il permet de dynamiser des échanges entre des acteurs très différentes — étudiant(e)s, habitant(e)s, professionnel(le)s de telle ou telle approche, enseignants, public extérieur.

Mais qu'est-ce donc qu'un espace public ?
P. Amphoux, B. Plisson, D. Grimaud, D. Guéneau, E. Roy

De Nantes à Saint-Herblain
Table longue autour d’un transect urbain
Un parcours virtuel avec les acteurs du territoire

Programme

8.15 Accueil
8.30-9.30 Table ronde. Transects urbains, transects humains          
8.30. Parole d’historien : une traversée spontanée du cœur de Nantes à Saint-Herblain, par Gilles Bienvenu, historien de l’architecture, enseignant et chercheur à l’ensa Nantes        
9.00. Discussion avec les répondants
9.30-11.30 Table longue. De Nantes à Saint-Herblain               
9.30. Parcours commentés autour d’une table de 20 mètres représentant le transect 
5 groupes en parallèle avec 1 acteur de la ville, 1 enseignant et 1 usager de la séquence        
11.00. Bilan

Contexte

Un groupe de 60 étudiants aura travaillé depuis 2 semaines sur 10 km de traversée urbaine et péri-urbaine autour d’un transect est-ouest menant du centre ville de Nantes aux limites d’urbanisation de la commune de Saint-Herblain. L’objet de l’atelier est de les initier à l'analyse et au projet d'espace public. Leurs premières investigations doivent être exprimées sur une série de cartes, esquissées librement par groupes de 3 à la même échelle (un carré de 500m x 500m au 1/500), dont l'assemblage figurera l'ensemble du tracé investigué.

Enjeu

Mettre en présence de ce collectif étudiant un nombre limité d'acteurs ayant une connaissance singulière du territoire et croiser les regards de chacun sur la problématique de l'espace public.

En début de matinée, seront brièvement précisées les notions de transect et de coupe urbaine (5mn). Gilles Bienvenu, historien de la ville, introduira l’exercice en proposant une première lecture de ce transect, dont le récit sera retransmis en direct (20 mn environ) puis débattu et discuté avec 5 répondants de disciplines différentes (25 minutes environ). En seconde partie, chacun sera invité à approfondir son propre regard le long de la carte produite par les étudiants et à énoncer un maximum d’observations, d’hypothèses ou d’enjeux sur les espaces publics traversés. Des usagers des lieux seront en même temps convoqués par les étudiants. La controverse pourra naître – le but étant de croiser les paroles les plus contrastées et de faire débat pour aider les étudiants à problématiser leurs projets. En conclusion une demi-heure de bilan de l’expérience.

Méthode et déroulement

A la logique de la "table ronde", qui donne à entendre, successivement, des paroles distanciées du sujet traité, nous ajoutons celle de la "table longue", qui permet de rapprocher, simultanément, des paroles spontanées autour d’une représentation concrète du territoire. La parole de la première ne peut être restituée qu'a posteriori, celle de la seconde peut être couchée sur le papier, en temps réel, à mesure que le débat s'énonce.

Pratiquement, chaque intervenant sera donc invité à :

- réagir brièvement au parcours introductif
- parcourir la ”table longue” de proche en proche, en faisant un parcours commenté virtuel de l’axe cartographié sur une nappe de 16 mètres de long, par séquences de 4 mètres linéaires. Chaque séquence regroupera 10 à 12 étudiants, qui auront en charge de consigner sur la nappe, en temps réel, un maximum de notes, de remarques et d’enjeux énoncés au cours du parcours
- pour conclure brièvement au cours d'un débat final
Répondants invités

- Laurence Bézert, géographe (Nantes-Métropole) Jean-Pierre Brindel, urbaniste (Nantes-Métropole), Philippe Chevrinay, artiste  (Artillerie), Ludovic Ducasse, architecte (Insitu), Alain Gunst, peintre, Jean-Yves Petiteau, sociologue

Public

Toute personne intéressée ou connaisseuse de ce territoire est en outre invitée à se joindre au débat.

Je retiens, en vrac, au fil de mes notes :

• Croiser différents regards orientés par le champ disciplinaire = différentes postures avec celle d'habitants des zones étudiées.
• Axe Nantes Couéron. Géométrie du centre vers la campagne R+5 vers R+1 avec comme un accident de parcours la ZUP R+20
• Position patrimoniale qui va à l'encontre de la vérité de vouloir détruire les salons Mauduit existants et d'en reconstruire un morceau à l'identique à côté.
• Ancienne frontière entre Nantes et Chantenay, autour de Miellinet étoile à 8 branches et puis partie nord tronquée par la limite de commune = limite de propriété "Launay".
• Zone de ZOLA. Ville dense Nantes et puis campagne. Points denses d'anciens villages ou croisées d'nciens chemins.
• La ville de Nantes qui crée ses limites dans les autres villes voisines avec la construction des premiers boulevard extérieurs. Bd circulaire de Loire à Loire ; c'était l'idée qu'on finissait la figure de Nantes.
• L'habitât reste à l'alignement des rues. personne n'aurait eu l'idée de perdre un bout de terrain devant chez soi. Contraste entre la densité dans les rues et des ilôts, à l'arrière, très aérés.
• La Durantière et les stades qui rentrent dans les villes lors de la période "hygiéniste" des années 30 (radical-socialiste)
• ZUP. La hauteur devient licite. Tous les efforts publics sont concentrés. Paradoxe de l'idée de dédensifier et de regrouper. Composition perçue du ciel et non pas du sol. Négation totale de la notion de rues. Limites administratives imperceptibles en elles-mêmes.
• Saint Herblain. Le bourg revient. On retrouve la structure en rues.

• Les blancs dans le commentaire de l'historien sont-ils dû à des représentations graphiques difficiles à déchiffrer ou à des "non-connaissances" de l'intervenant ?

• Intérêt de dispositif (20 carrés de 500 m x 500 m) : Chacun se raconte par sa différence avec l'autre.
• Forme urbaine : relation entre le bâti et l'espace public. Stratégie foncière ? Ville naturelle ? ville administrée : qui a le pouvoir ? La ville est une co-production. Comment et pourquoi la règle évolue ? comment l'urbanisation progresse en achetant au paysan ou au conseiller municipal ? L'aire urbaine de Nantes n'est-elle pas en train de se rejondre avec l'aire urbaine de Rennes ? Bourrage d'espace ?
• Intérêt du transect choisi. Pulsation de cœur à cœur.
• Un récit dans une traversée, en touchant l'espace public avec des échos de mémoire. On a une reconstitution nouvelle par le récit et l'espace recommence à exister. L'architecture, ce n'est pas les bâtiments, mais entre (H. Gaudin).
• Transect ou tapis. Transect géologique : granit vers alluvions. Terre argilo sableuse, tenues maraîchères fameuses. Parcelles qui deviennent foncières, qui se sont cabanées.
• Géologie pédologie éco-utopie rugueux (quartier de la Bottière Chesnaie) Art de ville. la ville existe en tant qu'art.
• Les limites se reculent toujours et la notion même de limites disparaît.

Préparation sujet : "Travaille d'abord..."

• L'organisation des séances de préparation
• Les affiches "travaille d'abord, tu t'amuseras ensuite..." de Vincent Perrottet et Muyr Muratet
• des photos du lieu d'expo
• qqs croquis

T.P. d'A.T.C.

Les textes issus du travail en T.P. d'A.T.C. sont visibles sur le blog : http://www.atcenstock.blogspot.com/

Les intentions quand au Travaux Pratiques Arts, techniques et Cultures :

1. Travail tout au long de l'année au sein du C.D.I., pour être au cœur de la documentation et raccourcir d'autant le processus de recherche doc.
2. Les séances seront consacrées à établir et formuler l'objet d'une recherche, à engager la recherche, à récolter le résultat de ces recherches et à exploiter cette recherche en formulant une synthèse écrite.
3. Les deux objectifs de ce travail sont de faire en sorte que chaque élève formule oralement et par écrit le résultat de ses recherches.
4. Les objets de recherche seront dans un premier temps commun, puis s'individualiseront de plus en plus. 
5. Des outils (lieux) de formulation seront mis en place pour conserver la trace de celles-ci et pour permettre le partage de ces informations transformées alors en ressources. (agora orale, notes papier, vidéo, blog, ...)
6. Chaque séance de deux heures sera l'objet d'une formulation de recherche, d'une recherche et d'une restitution formulée de la recherche. Ce processus se renouvellera chaque nouvelle séance.

L'objet de nos recherches sera déterminé soit par le contenu du cours d'A.T.C. dont il faudra explorer plus avant quelques éléments, mais également par l'élève lui-même, en fonction de centres d'intérêts et de nécessités ponctuelles particulières.
 

L'idée générale est de travailler sur des formulations qui soient claires, correctes, riches et nuancées.

Le contexte général de recherche s'inscrira bien-sûr dans le cadre défini par le cours d'A.T.C., c'est à dire l'histoire du design, dans le champ des 4 domaines des arts appliqués, produit, textile, espace et communication.
Notre travail d'A.T.C. n'est pas un travail d'histoire de l'art mais bien d'histoire du (des) design(s).
L'histoire de l'art, (au même titre que l'histoire factuelle, l'histoire des cultures, des civilisations, des techniques et les différentes apports des sciences humaines) vient simplement apporter un éclairage particulier à nos objets d'étude.

sujet n°2 : Embrasse-moi

Hachures & trames : Sagmeisteir et Malte Martin

Pour la séance de travail  du 10/10 :  (Changement de domaine) créer un fond de trames évolutives en fonction de l'humeur des internautes en fond d'écran d'un réseau social. On commence la séance par un apport sur les technologies 3.0 appliquées au graphisme, Malte Martin, Sagmeister, etc

Lors de sa conférence donnée au Centre Pompidou jeudi soir 16 décembre 2010, Stephan Sagmeister a présenté l'identité visuelle de la casa da musica à Porto.

C'est l'occasion de revenir sur la "génération de logos programmés" dont son studio s'est fait le spécialiste.

Article original : http://www.senente.fr/blog/generation-de-logos-programmes

Stephan Sagmeister :

Génération de logos programmés

Suite aux désaccords des différentes nations sur le changement climatique, le sommet de Copenhague fut un échec dans son ensemble. Même le logo choisi pour représenter cet évènement a été source de dissensions et a même failli créer un incident diplomatique (cf. article du Figaro). Pourtant sa conception est intéressante à différents points de vues tout comme les deux projets de Stefan SAGMEISTER pour la Casa da Musica à Porto et la société Seed Media Group.

L'originalité de ces projets vient de la conception du logo : bien que les concepts soient différents, ils ont tous été générés à partir d'un programme informatique.

Longtemps la conception d'identité visuelle fut pensée à partir d'un élément identitaire fort et unique : le logo. Dans les années 70/80, certaines identités visuelles prennent une nouvelle dimension ;Il résulte des données aléatoires du programme un signe qui n'est jamais figé, en perpétuelle évolution ou métamorphose. elles ne sont plus conçues à partir d'un signe graphique ou typographique unique, mais à partir d'un système, plus global, basé sur un concept fort.

Les identités visuelles dont il est question ici s'inscrivent dans cette tendance. Leur point commun : les logos sont générés grâce à un programme informatique qui joue un rôle déterminant dans la mise en oeuvre d'un système identitaire ouvert et complexe. Il résulte des données aléatoires du programme un signe qui n'est jamais figé, en perpétuelle évolution ou métamorphose ; cela lui permet dans certains cas de s'adapter à son contexte.

Un logo pour le sommet de Copenhague

Cette approche "programmée" du logo amène également du sens ; pour le logo de Copenhague, l'affluence et le mouvement du réseau filaire qui composent le logo peuvent être perçus comme une métaphore des négociations et des décisions complexes qui devaient être prises lors de ce sommet alors que l'utilisation de la sphère renvoie aux enjeux planétaires de cet évènement ; le logo symbolise la planète "bleue". Mais cette planète n'est rendue visible que par l'activité humaine qui s'y déroule, à l'image ce ce réseau de lignes. D'autres part, l'activité est représentée de manière suffisamment abstraite pour ne pas mettre en avant tel ou tel continent au profit d'un autre. Le signe qui en découle est à la fois simple et complexe ; simple parce qu'il est le symbole d'un globe stylisé, de la planète "bleue" ; complexe car il est l'expression visuelle d'une foule d'interprétations exprimant tantôt l'équilibre, tantôt le déséquilibre.

Version imprimée du logo COP15 conçu par okdeluxe en association avec nr2154 et shiftcontrol

Mise en situation du logo COP15

Logiciel permettant de controler l'animation du logo. Le logiciel a été développé avec OpenFramework, un framework basé sur le language C++.

Le logo de la Casa da Musica de Porto

La proposition de Stefan SAGMEISTER pour la Casa da Musica à Porto est avant tout iconique : elle s'inspire directement de la forme architecturale du bâtiment réalisé par Rem KOOLHAAS, qui, a lui seul, représente déjà une figure identitaire forte. C'est d'ailleurs le point de départ de sa proposition : exploiter de manière conceptuelle l'édifice de Rem KOOLHAAS en le considérant comme la version haute résolution de l'identité visuelle, un logo en lui-même. Cette utilisation de la forme polygonale ira jusqu'à devenir partie intégrante de toutes les démarches graphiques entreprises par Sagmeister et l'équipe de la Maison de la Musique, sur des modes allant de la discrétion à l'exubérance.

Casa da Mùsica à Porto réalisé en 2001 par l'architecte néerlandais Rem Koolhaas

Point de départ de la proposition de Stephan SAGMEISTER : les six vues du bâtiement de Rem Koolhaas.

Le logo se décline en six versions correspondant aux vues du bâtiment et se laisse aussi envahir par les couleurs des images. Grâce au logiciel Logo Generator, conçu par SAGMEISTER, le logo revêt différentes couleurs puisées sur une image. Ainsi, comme un caméléon, il est contaminé par la palette des couleurs de son contexte. Cela donne une identité rythmée, diverse, en continuelle mutation, répondant à la complexité du projet et à la diversité de la programmation de la Casa da Musica.

Contrairement à un programme d'identité visuelle totalitaire aux règles définies et qui écraserait les contenus, Sagmeister propose donc un système ouvert et généreux, qui compte sur le talent d'André Cruz et de Sara Westermann, jeunes graphistes portugais qui assureront la continuité du projet.

Pour plus d'informations, je vous renvoie vers l'article Un logo, des locaux d'Etapes n°148 qui est consacré à ce projet.

Exemple d'application des couleurs du logo en fonction de l'image qui l'accompagne.

Aperçu du logiciel Logo Generator permettant d'établir la gamme colorée du logo à partir d'une image.

Quelques exemples d'affiches présentant les possibiltés d'intégration du logo

Le logo de Seed Media Group

Seed Media Group est un éditeur de magazines, livres et films scientifiques. La proposition faite par Stefan SAGMEISTER tend vers quelque chose d'ouvert et de flexible, basé sur le Phylotaxis.

Phylotaxis est un système d’exploration de l’information scientifique. Il représente les articles par des images qui entrent dans une composition graphique interactive. Il a été imaginé par l’artiste Jonathan Harris. Le concept : explorer l’espace où cohabitent la science et la culture, montrer l'équilibre fragile qui existe ces deux domaines. La science est rationnelle et veut tout ranger dans de petites cases bien identiques alors que la culture est un bouillonnement permanent. Selon Jonathan Harris, les deux sont indissociables et, l’harmonie n’est atteinte que lorsque science et culture agissent de concert. Phylotaxis en est l’illustration. Son éthymologie vient du grec Phyllos, qui signifie feuille et taxis, mouvement ou orientation. En botanique, il se retrouve dans la structure de certaines plantes, dont les feuilles ou les pousses sont répartis selon un shéma particulier.

Là aussi, Stefan SAGMEISTER propose un logo multi-facettes, capable de s'adapter à des contextes différents.

Logo de la société Seed Media Group

Exemple d'utilisation du logo dans des contextes différents

Malte Martin :

Des identités visuelles évolutives

 

identité visuelle Malakoff 3.0

Après deux périodes de création visuelle pour le théâtre de Malakoff signées
par l'atelier graphique Malte Martin, la nouvelle direction de la scène nationale
a adopté l'identité 3.0 dessinée par l'atelier. Nous avons proposé de repositionner
l'identité visuelle en mettant l'accent sur la diversité et l'inventivité au centre
de la programmation artistique à venir. Un système de typographie modulaire permet
de composer graphiquement comme des notes de musique, sur mesure, la mélodie,
le rythme et la couleur du titre pour chacun des spectacles. Chaque saison nous pouvons
recréer une nouvelle gamme de typographie modulaire permettant au théâtre de rester
surprenant, de se renouveler d'une saison à l'autre sans perdre son identité.

2o12 : jeu de massacre
Dans les couloirs de metro vous trouverez aussi cette semaine la dernière création
d'affiche pour le théâtre de l'Athénée : "Organisez-vous pour le jeu de massacre".
2o12, une année théâtrale à venir...