Marc Vayer [dimanche 29 mars 2020]
J’ai l’impression que nous sommes à un point où vous commencez à percevoir que les priorités entre Enseignement général et Arts Appliqués peuvent peut-être s’inverser.
C’est à dire que beaucoup d’entre vous avez exprimé le fait que vous n’aviez pas pris le temps de faire de l’art (sic) parce que vous aviez passé beaucoup de temps à répondre aux sollicitations de l’enseignement général.
Ce que je crois, c’est surtout que, comme tout le monde, vous vous êtes trouvés dans une situation extraordinaire et que vous avez préféré « assurer » la demande scolaire classique pour ne pas avoir le sentiment de « perdre pieds ». Je comprends complètement.
Mais désormais que nous avons un peu encaissé, que nous avons mis en place des contacts par la plateforme discord, vous êtes peut-être plus à même de raisonner sur les priorités qu’il vous faut maintenant mettre en œuvre.
Ça ne voudrait pas dire grand chose d’avoir voulu être en arts appliqués, d’y être depuis deux années et de ne pas répondre aux sollicitations de type Arts Appliqués parce que vous n’auriez plus le temps.
Je conçois que vous n’ayez pas le temps pour tout faire scolairement, si les sollicitations viennent de toute part. Mais justement, s’il faut choisir par manque de temps, vaut-il mieux travailler les activités d’arts appliqués ou la physique ou les maths ou … Je vous laisse juge.
Mais vous avez constaté comme moi que les profs d’enseignement général se sont calmés sur les demandes car eux aussi ils prennent la mesure des conditions de travail et ils savent que leur demandes ne peuvent être les mêmes qu’avant le confinement.
D’ailleurs, les inspections (la hiérarchie des profs) leur a demandé de lever le pied aussi et que si de nouvelles notions étaient engagés dans le cadre de cours à distance, ces notions ne pourraient être évaluées, ni maintenant ni plus tard, à cause des différences de conditions de travail des élèves dans le cadre du confinement.
Relisez les deux premières lettres que je vous ai adressées.
J’ai l’impression que nous sommes à un point où vous commencez à percevoir que les priorités entre Enseignement général et Arts Appliqués peuvent peut-être s’inverser.
C’est à dire que beaucoup d’entre vous avez exprimé le fait que vous n’aviez pas pris le temps de faire de l’art (sic) parce que vous aviez passé beaucoup de temps à répondre aux sollicitations de l’enseignement général.
Ce que je crois, c’est surtout que, comme tout le monde, vous vous êtes trouvés dans une situation extraordinaire et que vous avez préféré « assurer » la demande scolaire classique pour ne pas avoir le sentiment de « perdre pieds ». Je comprends complètement.
Mais désormais que nous avons un peu encaissé, que nous avons mis en place des contacts par la plateforme discord, vous êtes peut-être plus à même de raisonner sur les priorités qu’il vous faut maintenant mettre en œuvre.
Ça ne voudrait pas dire grand chose d’avoir voulu être en arts appliqués, d’y être depuis deux années et de ne pas répondre aux sollicitations de type Arts Appliqués parce que vous n’auriez plus le temps.
Je conçois que vous n’ayez pas le temps pour tout faire scolairement, si les sollicitations viennent de toute part. Mais justement, s’il faut choisir par manque de temps, vaut-il mieux travailler les activités d’arts appliqués ou la physique ou les maths ou … Je vous laisse juge.
Mais vous avez constaté comme moi que les profs d’enseignement général se sont calmés sur les demandes car eux aussi ils prennent la mesure des conditions de travail et ils savent que leur demandes ne peuvent être les mêmes qu’avant le confinement.
D’ailleurs, les inspections (la hiérarchie des profs) leur a demandé de lever le pied aussi et que si de nouvelles notions étaient engagés dans le cadre de cours à distance, ces notions ne pourraient être évaluées, ni maintenant ni plus tard, à cause des différences de conditions de travail des élèves dans le cadre du confinement.
Relisez les deux premières lettres que je vous ai adressées.
Donc, s’il vous plaît, recentrons-nous sur les Arts Appliqués.
Je re-décris ici les étapes par lesquelles passer pour rythmer le travail :
• Le sujet : S’engager dans la conception d’un « récit imagé » qui permettrait de décrire des moments, des interrogations, des stupéfactions, des actions, des sensations,… liées à la situation exceptionnelle vécue par chacun d’entre nous, avec sa famille. Cette proposition s’intitule « Il se passe quelque chose ». Ne pas réduire ce sujet à « réaliser une bande-dessinée ». Il ne s’agit pas de ça. Il s’agit d’engager une exploration de procédés graphiques variés pour traduire une situation. Encore une fois, c’est la variété qui compte. Le blog ARSAlive synthétique la demande.
• Se documenter : il n’y a pas d’ordre, c’est simultanément que vous devez :
- observer et prendre des notes, croquer sur le vif des situations, s’informer documentairement par des médias variés sur telle ou telle situation, etc. Mais ça, l’actualité se charge d’être toujours présente.
- étudier les documents proposés « Une petite histoire de la BD 1 : http://arsalive.blogspot.com/2013/09/petite-histoire-de-la-bd.html et Une petite histoire de la BD 2 : http://arsalive.blogspot.com/2013/10/petite-histoire-de-la-bd-22.html
- plongez dans vos bandes dessinées, romans graphiques et édition jeunesse. Captez les procédés qui vous intéressent. Notez pourquoi.
- Consulter les références sur ARSAlive références semaine 1 et références semaine 2 et le canal discord #partage-references-art.
• Le cahier de bord reste le bon outil pour consigner les résultats de vos études documentaires.
• Echanger avec les autres et avec les enseignants AA (voir publications sur le canal discord #work-in-progress) + participer aux autres canaux de discussion discord, en général.
• Se lancer sans restrictions dans le dessin, l’expression graphique, la recherche de graphismes qui « collent » à ce que vous voulez raconter. (graphisme, ça peut être les moyens du dessin, mais aussi le collage, la photographie, le dessin sur photographie, le dessin informatique redécoupé, la peinture, etc. Un mix général) C’est de l’exploration graphique : vous ne savez pas bien si ce sera top, si vous garderez ça pour plus tard, mais vous essayez. Vous vous calez sur l’énergie issue des consignes de footing graphique. Vous intégrez le footing graphique dans vos recherches, vous revenez sur vos carnet footing pour aller y puiser des possibilités graphiques.
• Régulièrement, vous « publier » au fur et à mesure vos tentatives sur le canal discord #work-in-progress avec des commentaires, un argumentaire de vos intentions et on essaye de faire de ce canal un outil d’échanges entre tous et toutes et les enseignants vous font des commentaires en discussions privées. C’est dans ces discussions que la « scénarisation », la construction du récit sera abordée, dans un second temps.
Dans le cadre de la démarche d’arts appliquée, il y a de très nombreuses possibilités pour alimenter un sujet en train de se réaliser. Je vous propose une activité qui peut servir à tou·te·s :
D’après le travail de Daumier (voir https://arsalive.blogspot.com/2020/03/les-modelages-dhonore-daumier.html), par le moyen photographique, construire une banque de données d’expressions du visage pour modèle à dessiner. La stupéfaction, le doute, l’effroi, la moquerie, la rage, vous rajouterez ce que vous voulez.
- Vous faire prendre en photo en train de jouer (surjouer ?) les expressions. C’est quelquechose qui peut être très drôle avec vos parents, vos frères et sœurs, non ?
- Vous les publiez sur le fil #work in progress ou sur le blog ATCenSTOCK auquel vous avez accès. (Marc Vayer rangera sur ATCenSTOCK) http://atcenstock.blogspot.com/2020/03/visages-expressifs-base-de-donnees.html
- vous utilisez cette base de données pour dessiner plus justement des expressions pour vos personnages.
Portez-vous le mieux possible.
Je re-décris ici les étapes par lesquelles passer pour rythmer le travail :
• Le sujet : S’engager dans la conception d’un « récit imagé » qui permettrait de décrire des moments, des interrogations, des stupéfactions, des actions, des sensations,… liées à la situation exceptionnelle vécue par chacun d’entre nous, avec sa famille. Cette proposition s’intitule « Il se passe quelque chose ». Ne pas réduire ce sujet à « réaliser une bande-dessinée ». Il ne s’agit pas de ça. Il s’agit d’engager une exploration de procédés graphiques variés pour traduire une situation. Encore une fois, c’est la variété qui compte. Le blog ARSAlive synthétique la demande.
• Se documenter : il n’y a pas d’ordre, c’est simultanément que vous devez :
- observer et prendre des notes, croquer sur le vif des situations, s’informer documentairement par des médias variés sur telle ou telle situation, etc. Mais ça, l’actualité se charge d’être toujours présente.
- étudier les documents proposés « Une petite histoire de la BD 1 : http://arsalive.blogspot.com/2013/09/petite-histoire-de-la-bd.html et Une petite histoire de la BD 2 : http://arsalive.blogspot.com/2013/10/petite-histoire-de-la-bd-22.html
- plongez dans vos bandes dessinées, romans graphiques et édition jeunesse. Captez les procédés qui vous intéressent. Notez pourquoi.
- Consulter les références sur ARSAlive références semaine 1 et références semaine 2 et le canal discord #partage-references-art.
• Le cahier de bord reste le bon outil pour consigner les résultats de vos études documentaires.
• Echanger avec les autres et avec les enseignants AA (voir publications sur le canal discord #work-in-progress) + participer aux autres canaux de discussion discord, en général.
• Se lancer sans restrictions dans le dessin, l’expression graphique, la recherche de graphismes qui « collent » à ce que vous voulez raconter. (graphisme, ça peut être les moyens du dessin, mais aussi le collage, la photographie, le dessin sur photographie, le dessin informatique redécoupé, la peinture, etc. Un mix général) C’est de l’exploration graphique : vous ne savez pas bien si ce sera top, si vous garderez ça pour plus tard, mais vous essayez. Vous vous calez sur l’énergie issue des consignes de footing graphique. Vous intégrez le footing graphique dans vos recherches, vous revenez sur vos carnet footing pour aller y puiser des possibilités graphiques.
• Régulièrement, vous « publier » au fur et à mesure vos tentatives sur le canal discord #work-in-progress avec des commentaires, un argumentaire de vos intentions et on essaye de faire de ce canal un outil d’échanges entre tous et toutes et les enseignants vous font des commentaires en discussions privées. C’est dans ces discussions que la « scénarisation », la construction du récit sera abordée, dans un second temps.
Dans le cadre de la démarche d’arts appliquée, il y a de très nombreuses possibilités pour alimenter un sujet en train de se réaliser. Je vous propose une activité qui peut servir à tou·te·s :
D’après le travail de Daumier (voir https://arsalive.blogspot.com/2020/03/les-modelages-dhonore-daumier.html), par le moyen photographique, construire une banque de données d’expressions du visage pour modèle à dessiner. La stupéfaction, le doute, l’effroi, la moquerie, la rage, vous rajouterez ce que vous voulez.
- Vous faire prendre en photo en train de jouer (surjouer ?) les expressions. C’est quelquechose qui peut être très drôle avec vos parents, vos frères et sœurs, non ?
- Vous les publiez sur le fil #work in progress ou sur le blog ATCenSTOCK auquel vous avez accès. (Marc Vayer rangera sur ATCenSTOCK) http://atcenstock.blogspot.com/2020/03/visages-expressifs-base-de-donnees.html
- vous utilisez cette base de données pour dessiner plus justement des expressions pour vos personnages.
Portez-vous le mieux possible.