[Marc Vayer mardi 24 mars]
Pour ceux et celles qui ont des problèmes d’organisation et donc de positionnement par rapport aux demandes scolaires,
relisez la lettre que je vous ai adressée qui est sur le DISCORD
relisez le verbatim compte-rendu du vocal d’hier lundi 23 mars qui va être publié sur DISCORD.
ces deux textes contiennent les éléments de réflexion et une partie de la solution pour vous.
Pourquoi ne pas s’appuyer sur votre détermination de départ à venir dans la section Arts Appliqués ? C’est un bon moyen de vérifier que cette volonté tient encore. Il me semble que c’est par l’activité d’Arts Appliqués que vous pouvez structurer votre travail global.
On se plaint d’habitude, élèves comme enseignants, de la parcellisation des cours dans l’emploi du temps de la semaine. Pourquoi reproduire cette parcellisation dans la situation actuelle alors que vous avez la possibilité de rythmer comme vous l’entendez, individuellement, votre énergie ?
D’ailleurs, il semble que les enseignants des matières générales commencent à restreindre la quantité et les modalités de leurs demandes ; ils comprennent au fur et à mesure ce qui se passe. Et vos textes #conditions-de-travail aident à comprendre la réelle situation.
Il vaudrait mieux se concentrer sur une seule discipline sur une journée ou sur deux journées même, pour réussir à se concentrer sur un objectif de façon plus approfondie, puis passer à une autre discipline dans les mêmes conditions.
Ça voudrait dire structurer son travail non pas sur du temps, mais sur des objectifs à plus long terme.
Dans ce contexte, les arts appliqués — discipline considérée comme principale — pourrait être un fil directeur quotidien, sur la base de l’incitation « Il se passe quelque chose ».
Par exemple, on pourrait dire que l’activité « footing graphique » est abandonnée en tant qu’impératif, mais qu’on essaye de l’inclure dans les scénarios récits imagés et même comme un moyen graphique puissant pour réaliser les images de ces récits graphiques. (Léa M. avait eu cette intuition dès le départ)
Un petit mot sur la question posée par certain·e·s de l’inspiration. J’ai déjà répondu à certaine·s ceci en privé :
Ce que nous essayons de découvrir avec vous en Arts Appliqués, c'est que le travail qu'on effectue, quel qu'il soit, n'est pas lié à la question de 'l'inspiration". C'est pour cette raison qu'on met en place :
Pour ceux et celles qui ont des problèmes d’organisation et donc de positionnement par rapport aux demandes scolaires,
relisez la lettre que je vous ai adressée qui est sur le DISCORD
relisez le verbatim compte-rendu du vocal d’hier lundi 23 mars qui va être publié sur DISCORD.
ces deux textes contiennent les éléments de réflexion et une partie de la solution pour vous.
Pourquoi ne pas s’appuyer sur votre détermination de départ à venir dans la section Arts Appliqués ? C’est un bon moyen de vérifier que cette volonté tient encore. Il me semble que c’est par l’activité d’Arts Appliqués que vous pouvez structurer votre travail global.
On se plaint d’habitude, élèves comme enseignants, de la parcellisation des cours dans l’emploi du temps de la semaine. Pourquoi reproduire cette parcellisation dans la situation actuelle alors que vous avez la possibilité de rythmer comme vous l’entendez, individuellement, votre énergie ?
D’ailleurs, il semble que les enseignants des matières générales commencent à restreindre la quantité et les modalités de leurs demandes ; ils comprennent au fur et à mesure ce qui se passe. Et vos textes #conditions-de-travail aident à comprendre la réelle situation.
Il vaudrait mieux se concentrer sur une seule discipline sur une journée ou sur deux journées même, pour réussir à se concentrer sur un objectif de façon plus approfondie, puis passer à une autre discipline dans les mêmes conditions.
Ça voudrait dire structurer son travail non pas sur du temps, mais sur des objectifs à plus long terme.
Dans ce contexte, les arts appliqués — discipline considérée comme principale — pourrait être un fil directeur quotidien, sur la base de l’incitation « Il se passe quelque chose ».
Par exemple, on pourrait dire que l’activité « footing graphique » est abandonnée en tant qu’impératif, mais qu’on essaye de l’inclure dans les scénarios récits imagés et même comme un moyen graphique puissant pour réaliser les images de ces récits graphiques. (Léa M. avait eu cette intuition dès le départ)
Un petit mot sur la question posée par certain·e·s de l’inspiration. J’ai déjà répondu à certaine·s ceci en privé :
Ce que nous essayons de découvrir avec vous en Arts Appliqués, c'est que le travail qu'on effectue, quel qu'il soit, n'est pas lié à la question de 'l'inspiration". C'est pour cette raison qu'on met en place :
- d'éventuelles consignes (les consignes ne se remettent pas en cause, on les applique, et on voit ce qu'elle donnent comme résultat. Si ceux qui donnent les consignes sont pro, elles servent à avancer. On peut sans doute faire confiance aux enseignants là-dessus).
- on donne un certain nombre de recommandations dans ce cadre d'une démarche de travail, des méthodes : ça également, ça sert à structurer le travail, ce sont des façons d'explorer une situation. Ce n'est donc pas qu’on manque d’inspiration, c'est qu’on ne "veux pas" suivre les indications données. Je veux dire par là que sans savoir encore quelles idées on veut développer, on peut se documenter sur la situation au sein de ta famille, sur l'extérieur et par les médias.
On peut aussi se documenter « sur nous-mêmes ». C'est à dire prendre des notes de nos sensations, de nos sentiments vis à vis de telle ou telle moment, situation, personne, etc.
Mais quand est plongé dans une situation, quand on est si noyé, impliqué dans quelque chose qui semble nous dépasser, on a du mal à l’analyser et à en parler. On peut alors essayer autre chose. Dans la démarche d'Arts Appliqués, il y a une étape, toujours, quelle que soit le sujet de travail, où il faut enquêter sur le contexte du sujet. Ici, le sujet, c'est "témoigner de ce qui se passe pour nous dans cette situation de confinement". On peut alors adopter une attitude d'enquête à propos des personnes qui nous entourent, ou des espaces dans lesquels nous résidons, ou sur les objets du quotidien, ou sur les informations et les medias. On n'est pas obligé de se "mettre en scène », on peut choisir un point de vue quasi "journalistique", plus distancié que sensible.
Continuez à prendre le temps d’essayer des organisations qui ne soient pas calquée sur les habitudes du lycée, prenez le temps pour tout en fait, profitez de ce temps réellement suspendu.
De toute façon, au sortir de ce confinement, les modalités éducatives seront dans le même état que les marchés financiers qui écroulent actuellement.
Portez-vous le mieux possible.