Une heure pour visualiser 2 séries de films courts sur la notion de causalité et d'enchainement de séquence.
Capter et formuler graphiquement l'enchaînement des causes-effets.
SEQUENCE 1
Le Cours des Choses (Der Lauf der Dinge) est un film expérimental suisse réalisé en 1987 par Peter Fischli et David Weiss et sorti en 1988. Film sans dialogue, il a été tourné en 16 mm couleurs et dure 30 minutes.
Le film offre une suite « naturelle » d’accidents scientifiquement et
ludiquement organisée, une expression du principe de causalité. Ainsi va le cours des choses : elles tombent, se retournent, prennent feu, explosent par simple contact ou rencontre.
Par un effet de faux plan séquence, notre œil hypnotisé poursuit cet
enchaînement perpétuel accompagné par des bruissements légers de feu,
d’écoulement d’eau, de tôle frottée, de plastique fondant, de
froissement de cartons…
Ce laboratoire en mouvement expérimente le processus de transformation des énergies avec l’appétit de recherche des enfants .
Ce laboratoire en mouvement expérimente le processus de transformation des énergies avec l’appétit de recherche des enfants .
Les thèmes du chaos et de l’ordre, récurrents dans leur travail, font
osciller leurs productions entre humour et légèreté, métaphysique et
ironie. Le travail des deux artistes questionne le monde et les
conditions d’apparition du monde ; il s’interroge sur la difficulté à
donner un sens à la vie et à la présence de l’homme sur terre dont l’une
des œuvres les plus représentatives est certainement Der Lauf der Dinge, que beaucoup considèrent comme l’une des pièces majeures de l’art vidéo.
L’œuvre de Peter Fischli et David Weiss questionne notre rapport au
temps, à l’espace et aux énergies, il perturbe également notre rapport à
l’art, aux normes artistiques.
Cette œuvre peut en effet dérouter son regardeur, même si Duchamp nous a débarrassé depuis longtemps de l’équation art=beauté, on ne peut cependant pas dire qu’avec ses matériaux de récupération, son esthétique d’arte povera en mouvement, celle des deux artistes suisses en soit pour autant dépourvue (de beauté). C’est là où elle est très intéressante : dépourvue de ce que l’histoire des arts nous avait montré comme la référence majeure (le beau), Der Lauf der Dinge nous en propose un autre étalon. Le beau ici vient de son aura de magie expérimentale, de son alchimie des origines, et si l’on est séduit, conquis, c’est davantage par la grâce et la fragilité de ces mouvements incertains mais qui semblent trouver à chaque fois, l’énergie d’aller plus loin. Difficile ici de ne pas nous voir mêmes.
Cette œuvre peut en effet dérouter son regardeur, même si Duchamp nous a débarrassé depuis longtemps de l’équation art=beauté, on ne peut cependant pas dire qu’avec ses matériaux de récupération, son esthétique d’arte povera en mouvement, celle des deux artistes suisses en soit pour autant dépourvue (de beauté). C’est là où elle est très intéressante : dépourvue de ce que l’histoire des arts nous avait montré comme la référence majeure (le beau), Der Lauf der Dinge nous en propose un autre étalon. Le beau ici vient de son aura de magie expérimentale, de son alchimie des origines, et si l’on est séduit, conquis, c’est davantage par la grâce et la fragilité de ces mouvements incertains mais qui semblent trouver à chaque fois, l’énergie d’aller plus loin. Difficile ici de ne pas nous voir mêmes.
Extraits issus d'un MASTER MEDIATIOIN CULTURELLE :
SEQUENCE 2
En 2012, pour sa 14e édition, les Designers’ Saturday
de Langenthal offrent une carte blanche
à l’ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne. C’est dans ce cadre que l’ECAL présente l’exposition « Low-Tech Factory », une sélection de machines conçues par des étudiants de Bachelor en Design industriel et de produit lors d’un projet de semestre mené par le designers Chris Kabel. A Langenthal, les usines sont omniprésentes. Pour cette carte blanche, il nous a semblé naturel de demander aux étudiants de réfléchir à la valorisation du processus de fabrication d’un objet, allant de la machine au produit fini. Ils ont ainsi expérimenté des principes de mise en forme simples et astucieux tels que le moulage, le thermoformage ou le tricotage, afin d’obtenir des produits finis.
à l’ECAL/Ecole cantonale d’art de Lausanne. C’est dans ce cadre que l’ECAL présente l’exposition « Low-Tech Factory », une sélection de machines conçues par des étudiants de Bachelor en Design industriel et de produit lors d’un projet de semestre mené par le designers Chris Kabel. A Langenthal, les usines sont omniprésentes. Pour cette carte blanche, il nous a semblé naturel de demander aux étudiants de réfléchir à la valorisation du processus de fabrication d’un objet, allant de la machine au produit fini. Ils ont ainsi expérimenté des principes de mise en forme simples et astucieux tels que le moulage, le thermoformage ou le tricotage, afin d’obtenir des produits finis.
«Low-Tech Factory» aborde le thème de l’auto-
production chère aux designers, en regroupant
quatre machines ludiques qui produisent pendant
toute la durée de l’exposition des bonnets, des sacs, des lampes
et même du pop-corn !