Novembre 2016
2 std2A
Eléments de corrigé
BARCELONA’ 92
DESCRIPTION
( ce que je vois )
Logo constitué de trois types d’éléments, sans cadre:
un graphisme, une ligne typographique, et le logo officiel des jeux olympiques.
Graphisme :
trois tâches en forme de coups de pinceau, évoquant une silhouette sommaire. La
tâche figurant une tête est bleue, celle figurant des bras est jaune, et celle
figurant des jambes est rouge. Effet d’ombre sur chacune d’elle.
Les jambes séparent spatialement le personnage du reste de
la composition.
La
typographie : Au dessous, « Barcelona
’92 » en baskerville. Le nom de la ville d’accueil, en espagnol.
L’apostrophe allège « 1992 », tout en contractant la phrase dans la
largeur des bras du personnage.
Le
logo officiel de tous les jeux olympiques est
inchangé. Sa taille s’adapte à la composition.
Celle-ci, qui assemble ces éléments disparates est basée sur
le carré, et pratiquement, sur le pentagone.
- Alignements verticaux des bras, de la
ligne écrite et des anneaux.
- Répartition, selon les diagonales du
carré, de zones d’égales surfaces pour les bras et les anneaux.
- Décentrage dynamique de la tête vers la
droite
Les couleurs
sont les trois primaires ( bleu cyan, rouge magenta et jaune primaire ). Fond
blanc neutre. Typographie noire et neutre, lisible optimalement sur le blanc.
INTERPRETATION
( ce que je peux comprendre )
Certains éléments évoquent des constantes valorisantes du
contexte
Différentes parties du personnage
non liées entre elles
- légèreté,
fluidité, vitesse, lumière
Le graphisme global
- coups de pinceaux
- dynamisme / vitesse / liberté /
humanité / improvisation
- Rappelle le graphisme du peintre catalan, Juan
Miro.
L’effet d’ombre
- relief accentué, volume, présence accrue
- évocation du soleil espagnol
- évoque une
seconde silhouette, comme cachée
Personnage
- sauteur de haies
/ coureur / vainqueur franchissant l’arrivée / danseur / parade
Les bras
- geste de victoire
- geste de joie
- un sourire
- la vasque de la
flamme olympique / la flamme elle-même
- un monument de
Barcelone
la tour de communication de Montjuic, à Barcelone |
les jambes
- vitesse / projection / souplesse
la tête
décentrée de l’axe du corps
- effort physique /
torsion du corps / concentration attentive / projection en avant
Couleurs
- drapeau espagnol ( rouge et jaune )
( couleurs primaires ) universalité / forte reconnaissance / fort contraste /
simplicité de reproduction
- drapeau catalan (
rouge, bleu et jaune )
typographie
intermédiaire entre modernité et lisibilité. En gras, pour être évidente, avec
par ailleurs des pleins et des déliés, apex, pour rappeler l’appartenance à une
culture ancienne et sophistiquée.
l’apostrophe
- ton décontracté / actuel
les anneaux entrelacés
- fraternité et égalité entre les cinq continents
- une
haie pour le sauteur
globalement,
peut-on y voir l’évocation d’un stade vu de l’intérieur ?
- le rouge de la piste des coureurs
- le jaune, pour la courbure des gradins
au soleil
- le bleu pour la tache de ciel qui
dépasse du sommet des gradins
CRITIQUE / BILAN :
Points
forts :
La lecture multiple des formes, l’impact coloré, la
sensation positive globale.
La découpe très simplifiée des silhouettes sur le blanc
autorise tous les changements d’échelle sans perte de lisibilité du message
global ( le dynamisme ), même en noir et blanc.
La silhouette est interculturelle.
Points
faibles :
Mise en avant seulement de valeurs sportives évidentes (
dynamisme, vitesse, souplesse… ) mais :
- pas d’idées d’associations, de
fédération d’efforts ou de rapprochements entre les êtres.
- individualité exacerbée, la lecture
possible d’un deuxième personnage en gris est incertaine.
le topo vu en cours et des documents annexes